Aimer sa patrie et contribuer à son développementL
e président de la République, Evariste Ndayishimiye a animé, le vendredi 7 mai 2021, au chef lieu de la province de Gitega, une séance de moralisation sur le patriotisme et le développement du pays. Les enseignements étaient organisés à l’intention des élus du peuple en province de Gitega, des cadres, des hauts cadres, des administratifs à tous les échelons, des leaders des associations, des leaders au sein des confessions religieuses et des partis politiques ainsi que des représentants des corps de défense et de sécurité.
Selon la porte-parole du chef de l’Etat, Evelyne Butoyi, l’objectif de la rencontre était d’expliquer aux participants pour qu’ils puissent contribuer chacun dans son service au développement intégré de tout le monde. Le chef de l’Etat a sensibilisé les participants sur l’amour patriotique, le changement de mentalité et sur leur contribution au développement du pays. Le président de la République a ainsi invité ces leaders à investir dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage pour avoir de l’argent dans leurs poches et pour avoir à manger. Il a invité tout le monde à servir de modèle et à être de bons leaders pour aider la population de leurs communautés respectives.
Rompre avec le passé douloureux et créer une nouvelle génération
Au cours des enseignements, le président Ndayishimiye a fait savoir que le Burundi sort petit-à petit d’une période sombre. Il a fait observer que certains Burundais commencent à comprendre que nous sommes dans une période où nous devons bien servir le Burundi. Pour le président Ndayishimiye, il faut bien connaître le pays afin de bien le servir. C’est ainsi qu’il a longuement expliqué aux participants à la réunion les grands maux qui, depuis longtemps ont handicapé les mentalités des Burundais et gangréné le développement socio-économique du pays. C’est notamment les mauvais enseignements des colonisateurs qui ont influencé les mentalités des Burundais et ces derniers les ont naïvement adoptées.
C’est dans ce cadre que la porte-parole du chef de l’Etat a indiqué que les Burundais font une lecture divergente du passé douloureux qu’a traversé le pays. Ainsi, a dit Mme Butoyi, le président de la République invite tout le monde à éviter toute discrimination pour avoir une conscience éveillée en vue de faire une lecture commune de ce passé hérité de nos ancêtres. Ainsi, a-t-elle ajouté, les Burundais pourront s’atteler au travail sans être bloqués par les différentes crises qu’a connues le Burundi. Pour le chef de l’Etat, les Burundais doivent rompre avec le passé douloureux, créer une nouvelle génération en cessant tout enseignement divisionniste et en faisant la promotion de la réconciliation.
Initier des activités génératrices de revenus
Le salaire ne suffit pas, a dit M. Ndayishimiye. Il a fait observer que le salaire maintient le fonctionnaire dans la dépendance contrairement à celui qui a investi dans des projets. Pour lui, les fonctionnaires doivent sortir de cette situation. Il appelle les fonctionnaires à faire de petites épargnes sur leurs maigres salaires et à affecter chaque fois la somme dans de micro projets. Cela leur permettra de s’autonomiser et le pays en profitera pour se développer.
