Le vendredi 7 mai 2021, le ministre burundais des Affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Shingiro, et l’ambassadeur du Japon au Burundi, Imai Masahiro, ont apposé leurs signatures sur un accord entre le Burundi et le Japon portant sur le financement des travaux de l’extension du port de Bujumbura. Selon le ministre Shingiro, l’objectif est de mettre au maximum l’exploitation du lac Tanganyika.
Le ministre Shingiro a fait savoir que le port de Bujumbura joue un rôle important non seulement dans l’économie du Burundi mais aussi celle des Etats de la région. Son extension vise à mettre au maximum l’exploitation du lac Tanganyika. Il a ajouté qu’en collaboration avec la République unie de Tanzanie, le Burundi est en train de mettre à pied un port sec à Kigoma qui recevra les produits commerciaux à partir de Dar-es-Salam dont une partie sera transportée à travers la voie routière et l’autre partie sur la voie lacustre, ce qui va intensifier le trafic sur le lac Tanganyika.
Comme il l’a fait savoir, le lac Tanganyika étant une potentialité du pays exploitée à moins de 15%, le développement de ce secteur portuaire comme prévu dans le programme national de développement du Burundi constituera un ouf de soulagement pour l’économie du pays.
Accord qui cadre avec la diplomatie économique
Comme il l’a fait savoir, cet accord cadre très bien avec la diplomatie économique axée sur les échanges commerciaux, les investissements étrangers, le transfert des technologies et le développement des infrastructures. Il n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude sur les bonnes relations diplomatiques qui existent depuis longtemps entre le Japon et le Burundi.
Dans son discours, l’ambassadeur du Japon au Burundi, Imai Masahiro, a fait savoir que le projet d’extension du port de Bujumbura est le noyau des coopérations entre le Japon et le Burundi dont l’accord d’échange a été signé en 2014. Cependant, ce projet a été confronté à plusieurs épreuves dont l’instabilité politique et la pandémie de la Covid-19 qui a ravagé le monde entier et obligé le rapatriement temporaire des travailleurs au Japon. M. Masahiro a apprécié l’engagement du gouvernement du Burundi d’assurer la sécurité stable et d’améliorer les relations avec les pays étrangers. Signalons que le port de Bujumbura souffre de la montée spectaculaire des eaux du lac Tanganyika. Ce qui menace la poursuite des activités quotidiennes. Sa reconstruction apportera des solutions à ce défi.