Le 9 décembre 2021, le monde entier célèbre le 73è anniversaire de l’adoption de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide. A cette célébration, l’Observatoire national pour la prévention et l’éradication du génocide, des crimes de guerre et des autres crimes contre l’humanité a sorti une déclaration appelant tous les Burundais sans exception aucune à travailler ensemble pour prévenir les crimes d’atrocité de masse.
Jean de Dieu Mutabazi, président de l’ONPGH, est revenu sur les origines de la Convention, indiquant que le Burundi a adhéré à cette dernière par la loi N01/009 du 22 juillet 1996 portant répression du génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre. M. Mutabazi ne s’est pas écarté de l’Histoire du Burundi afin de montrer dans quel cadre l’ONPGH a été mis en place. Selon lui, le Burundi a connu diverses périodes de tragédies qui ont emporté des vies humaines.
Cependant, il a fait savoir que la journée du 9 décembre est une journée de rendre hommage aux milliers de victime des violences basées sur l’identité(V.B.I) ainsi qu’a leurs familles. Ainsi, l’ONPGH a saisi l’occasion pour lancer un appel vibrant à tous les Burundais dans leurs diversités à travailler main dans la main afin de prévenir les crimes d’atrocité de masse mais aussi éloingner à jamais la menace de toute forme de violence basée sur l’identité.
Les violences basées sur l’identité ne sont plus une menace au Burundi
Selon toujours le président de l’ONPGH, les Burundais sont aujourd’hui mobilisés pour sauvegarder la paix chèrement acquise. Il a indiqué que le pays n’avait jamais auparavant connu une paix aussi durable que celle dont le pays jouit actuellement. Selon toujours lui, les violences basées sur l’identité ne sont plus une menace au Burundi. L’ONPGH travaille en synergie avec les institutions étatiques, les autres institutions publiques et les organisations de la société civile pour soutenir les préventions et la répression du crime de génocide.
Laurent Mpundunziza