Le ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage (Mineagrie), à travers l’Institut des sciences agronomiques du Burundi (Isabu), l’UB et l’Irri et l’entreprise Fomi a organisé, le jeudi 9 décembre 2021, un atelier de présentation des résultats de recherche sur l’engrais organo-minéraux dit Fomi sur les cultures vivrières et industrielles.
Le secrétaire permanent au Mineagrie, Emmanuel Ndorimana, indique que ledit atelier vise le partage de l’expérience avec tous les intervenants dans le domaine de la fertilisation des sols pour mieux orienter la recherche en matière de la fertilité des sols et de disponibiliser auprès des usagers les doses optimales de fertilisation issues de la recherche. Cela permettra d’obtenir de bons rendements agricoles. Ces résultats concernent les cultures de maïs, riz, pomme de terre, Patchouli, caféier, théier, canne à sucre et les légumes.
Mettre à la portée du public les doses des engrais Fomi efficaces et économiquement rentables permet d’atteindre l’objectif d’asseoir la sécurité alimentaire durable dans notre pays. M. Ndorimana réitère que la recherche va continuer pour d’autres cultures afin d’améliorer leurs performances de production.
Tester l’adaptabilité et la fertilisation pour les nouvelles cultures d’exportation
Quant au directeur général de l’Isabu, Alfred Niyokwishimira, il fait savoir que dans la droite ligne de l’orientation du gouvernement, cet institut vient de lancer un vaste programme de recherche pour tester l’adaptabilité et la fertilisation pour les nouvelles cultures d’exportation en l’occurrence chia, castor, pyrèthre, anacardier et millet.
Selon le directeur de l’Isabu, la mise en œuvre de ce programme exige beaucoup de moyens tant techniques que financiers. Souvent, il s’observe des retards dans le déblocage des fonds pour la recherche mais aussi des moyens de déplacement manquent pour assurer le suivi régulier afin d’arriver à des résultats fiables dans un court délai. Des améliorations sont nécessaires pour avoir des résultats tangibles et dans les délais raisonnables.
M. Niyokwishimira réitère l’engagement de l’Isabu envers l’Etat en général et la société Fomi en particulier pour accomplir la mission lui confiée.
Ezéchiel Misigaro