L’association Nacham Africa est une organisation humanitaire locale des volontaires qui répond aux cris de détresse des malades vulnérables et des enfants hospitalisés dans les hôpitaux publics depuis 2018. L’assistance médicale et psycho-sociale, l’approvisionnement en nourritures, etc. sont, entre autres les activités de volontariat réalisées. C’est ce qui ressort de notre entretien avec Armand Ijimbere, représentant légal de ladite association, le mercredi 7 juillet 2021.
M. Ijimbere indique que l’association Nacham Africa assiste actuellement les personnes vulnérables qui se trouvent à l’hôpital Prince Régent Charles (HPRC) et Clinique Prince Louis Rwagasore (CPRL). Les enfants, les femmes, les personnes âgées, les persones vivant avec handicap et les personnes sans famille, sont des bénéficiaires prioritaires de l’assistance de Nacham Africa. « Nous travaillons toujours avec le service social de l’hôpital qui nous aide à identifier les personnes qui ont le plus besoin de l’assistance compte tenu de notre capacité », ajoute-t-il.
Le petit déjeuner octroyé chaque jour
En plus du partenariat avec les ministères en charge de la santé publique et de la solidarité, Nacham Africa dispose de trois cent volontaires dont dix-huit médecins et quatre psychologues. L’assistance offerte à ces personnes vulnérables émane des cotisations des membres et de l’appui des partenaires de l’association . Actuellement, le petit déjeuner est octroyé chaque jour. Plus de 946 patients déjà assistés médicalement, plus de cent femmes sensibilisées sur les VBG, la prévention secondaire et l’autonomisation; l’octroi du matériel scolaire à plus de 240 enfants et plus de 2 160 malades assistés psychologiquement sont, entre autres, les réalisations de ladite association depuis son existence.
Réduction des cas de malnutrition
Ces activités de volontariat ont un impact positif notamment la réduction des cas de malnutrition pour les personnes vulnérables hospitalisées, la diminution de la délinquance juvénile liée à l’abandon scolaire, la diminution des cas de décès en hospitalisation, etc. « Au cas où les moyens nous le permettraient, nous avons un projet d’étendre nos activités de volontariat dans d’autres hôpitaux de l’intérieur du pays» , dit-il.
Claude Hakizimana