
Le Premier ministre et président du CNOR a dirigé la réunion dont l'objectif était d'établir l'état des lieux des préparatifs du RGPHAE et les prochaines étapes et stratégies à prendre pour la réussite dudit recensement.
Le Premier ministre burundais, Gervais Ndirakobuca a tenu, dans l’après-midi du mardi 22 novembre 2022, une réunion du Comité national d’orientation du recensement (CNOR). M. Ndirakobuca, président de ce comité, a fait savoir que l’objectif de la réunion est d’établir l’état des lieux des préparatifs du Recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage (RGPHAE ) ainsi que les prochaines étapes et les stratégies à prendre pour la réussite dudit recensement. Il sera réalisé d’août à septembre 2023 et le coût global est estimé à environ 75 milliards de FBu.
A l’issue de la réunion qui s’est déroulée à huis-clos, le directeur général de l’Isteebu (Institut des statistiques et d’études économiques du Burundi), Nicolas Ndayishimiye qui est également secrétaire du CNOR, a communiqué à la presse le contenu de ladite réunion. Il a signalé que le recensement est une grande opération statistique couplant le recensement général de la population et de l’habitat et le recensement général de l’agriculture et de l’élevage. Il sera conduit dans le cycle des RGPHAE recommandés par les Nations unies couvrant la période de 2015 à 2024, précisant en outre que ce recensement sera numérisé contrairement aux trois derniers déjà organisés au Burundi qui étaient analogiques.
Le recensement général se déroulera d’août à septembre 2023 avec un coût global de 75 milliards de FBu
M. Ndayishimiye a indiqué que le Burundi réalisera le recensement général d’août à septembre 2023 et coûtera environ 75 milliards de FBu. «Le CNOR s’engage à soutenir le bureau central du recensement afin qu’il soit à mesure de réaliser et de conduire techniquement le recensement en mettant à sa disposition les moyens financiers nécessaires et toute l’expertise technique indispensable», a laissé entendre le directeur général de l’Isteebu. Ce comité, a-t-il poursuivi, demande à la population burundaise d’adhérer massivement à ce recensement en vue de permettre au gouvernement et à ses partenaires de disposer des informations statistiques exhaustives pour les bonnes prises de décisions en matière de conception, de mise en œuvre, de suivi et évaluation des politiques et programmes de développement du Burundi.
Le CNOR a profité de l’occasion pour encourager tous les partenaires au développement du Burundi d’accompagner techniquement et financièrement le recensement général, tout en remerciant ceux qui ont déjà témoigné leur soutien au gouvernement burundais.
Claude Hakizimana