Le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a reçu en audience le Consul du Burundi à Jérusalem Hubert Haddad accompagné d’un investisseur émirati Nitesh Gupta, le mardi 16 avril 2024 au Palais présidentiel de Gitega. Les domaines de l’agriculture, des mines, etc. sont prioritaires dans la coopération burundo-israélienne comme l’a souligné ce diplomate.
« Le Burundi regorge de beaucoup de potentialités de développement agricole de façon à se créer une spirale de développement», a affirmé Hubert Haddad, consul du Burundi à Jérusalem, à la sortie de l’audience. Les deux nations à savoir le Burundi et l’Israël ont depuis leur existence, été bénies par Dieu et ont quelque chose de commun à savoir l’étoile sur leurs drapeaux nationaux. C’est pour cela qu’a-t-il souligné, l’Israël est prêt à apporter sa contribution dans le développement et la modernisation de l’agriculture au Burundi, étant donné son expérience réussie. Et de faire entendre qu’il a été très content de la vision du chef de l’Etat burundais Evariste Ndayishimiye qui, dans sa gouvernance, a déjà fait de l’agriculture une priorité absolue. « Oui, l’agriculture est indispensable car, c’est elle, qui peut propulser un pays par la création d’une spirale de développement, par exemple, une industrie de transformation alimentaire peut être à l’origine d’une autre usine et crée de l’emploi faisant élargir du coup, l’assiette fiscale du pays », a insisté M. Haddad.
Quant à lui, Sébastien Ntahongendera, porte-parole adjoint du Président de la République, l’audience consistait à renforcer justement les bonnes relations qui existent entre le Burundi et l’Israël. Il a été une occasion d’analyser ensemble les voies et moyens possibles pour que l’agriculture burundaise puisse bénéficier de l’expertise israélienne. Selon M.Ntahongendera, cet investisseur émirati accompagnant le consul du Burundi, a promis qu’il va contacter d’autres investisseurs de son pays, afin d’amener leurs capitaux au Burundi. Et de surcroît, il examine déjà les opportunités d’investir au Burundi surtout qu’il a déjà 16 usines en Afrique.
Amédée Habimana