La planification familiale est encouragée pour assurer le bien-être des familles et atteindre le développement durable. Dans un entretien du mardi 10 septembre 2024 avec le directeur du PNSR (Programme national de la santé de la reproduction), Ananie Ndacayisaba dit qu’il y a toujours des besoins non satisfaits dans la planification familiale.
Selon le directeur du PNSR, il y a des femmes qui veulent adhérer aux méthodes contraceptives qui n’y parviennent pas à cause des contraintes qui peuvent être liées aux rumeurs, à la méconnaissance ou aux enseignements erronés sur les méthodes de planification familiale. Pour ce responsable, la planification des naissances est une nécessité pour atteindre le développement durable et dans l’optique d’opérationnaliser la Vision du Burundi émergent en 2040 et développé en 2060. « Dans le document de cette Vision, nous avons des cibles qui sont bien définies où nous sommes appelés à amener notre population en adhérant massivement à la planification familiale avec l’atteinte de 60% de taux d’utilisation de la contraception en 2040 et 85% en 2060 ». Pour réussir ce pari, M. Ndacayisaba appelle au travail collégial en conjuguant « tous les efforts » et en utilisant « toutes les stratégies » possibles
Changer de mentalités
Pour aboutir aux résultats escomptés, M. Ndacayisaba demande le concours des médias qui, à travers la production des contenus éducatifs, jouent un rôle incomparable dans la sensibilisation, l’information et l’éducation de la population sur les avantages de la planification familiale. Les médias doivent également jouer leur rôle pour lever les défis liés à l’appel de planifier les naissances.
Malgré des efforts à fournir et un long travail nécessitant l’impérieux apport de tout un chacun, le directeur du PNSR reconnaît des avancées assez significatives. C’est au moment où, selon les données fournies par le ministère en chage de la Santé publique, 3% de femmes qui accouchent rentrent avec la méthode contraceptive. « Il faut que la population comprenne l’importance de planifier les naissances tant pour la santé de la mère et celle de l’enfant que sur le plan développemental de la nation ». Il appelle les Burundais aux changements de mentalités pour atteindre le développement des ménages et à faire face à la problématique de la population burundaise galopante.
Moïse Nkurunziza