La situation socio-économique et sécuritaire de la province de Ruyigi est généralement bonne malgré quelques cas isolés de vols. Les habitants vaquent à leurs activités quotidiennes car la sécurité est stable. Cela ressort d’un entretien avec la gouverneure de la province, Emérencienne Tabu.
Dans un entretien avec la gouverneure de la province de Ruyigi le jeudi 23 juin 2021, elle nous a fait savoir que la situation sécuritaire de sa province est très bonne. « La population vaque normalement à ses activités quotidiennes. Le comité mixte de sécurité travaille avec dévouement pour garantir la sécurité. Seulement, il peut s’observer quelques cas isolés de vols, mais la situation est déjà maitrisée. On peut enregistrer aussi quelques cas concernant les gens qui vivent en concubinage mais cela s’observe surtout pendant la période d’été, quand on a eu une grande récolte et qu’on a reçu de l’argent», a-t-elle indiqué.
Parlant de la situation sociale, Mme Tabu a fait savoir qu’il y a une bonne cohésion sociale entre les habitants de la province de Ruyigi car, dit-elle, « quand une personne a un problème, ses voisins viennent lui rendre visite en signe de solidarité ». Elle dit une bonne gestion de la production que c’est la même chose quand il s’agit d’un événement heureux.
Une bonne gestion de la production
Par rapport à la situation économique, la gouverneure de Ruyigi a fait savoir que la production a remarquablement augmenté. « Pour cette période, on peut dire que la population a eu une bonne récolte surtout pour le maïs et le haricot, ainsi que d’autres cultures comme le soja, le sorgho, etc. Vous vous souvenez que pour le maïs, le gouvernement a pris la décision de fixer le prix à 680 FBu le kg pour le producteur pour qu’on puisse faire des stocks en vue d’économiser. Nous saluons aussi la part des Organisations non gouvernementales (Ongs) dans le développement économique de notre province. Elles appuient les agriculteurs en leur donnant des semences comme le maïs et le haricot et cela dans le cadre d’augmenter de la production. Lors des réunions que nous faisons, nous sensibilisons toujours la population pour qu’elle ne consomme pas toute la récolte ou l’amener au marché. On insiste sur la bonne gestion de cette production en faisant le stockage dans les hangars pour pouvoir en profiter par après », a-t-elle précisé.
Olivier Nishirimbere