Dans plusieurs endroits de la mairie de Bujumbura, notamment sur les voies publiques s’observe des cabines de la Régideso grandement ouvertes. C’est le constat de la rédaction du journal Le Renouveau, lors de son passage, dans certains quartiers de la municipalité de Bujumbura mercredi vendredi 2 juillet 2021 2021. Le pire est à craindre.
Dans certains endroits de la mairie de Bujumbura, nous y observons des câbles électriques de la Régideso dénudés mais aussi des cabines électriques qui ne sont pas fermées. Ces dernières inquiètent plus d’un. A l’avenue de la JRR, dans la zone urbaine de Rohero, non loin de l’hôtel Le Chandelier, une cabine de la Régideso passe plus de cinq mois sans qu’elle soit fermée. Son couvercle s’est envolé. Des constructeurs d’une maison se trouvant juste à côté de cette cabine travaillent dans la peur « Nous avons peur car nous nous exposons aux risques d’être électrocutés », affirme un des travailleurs.
Une autre cabine est à moitié ouverte sur l’avenue Muyinga dans la même zone de Rohero. Des passants dont notamment les écoliers passent à côté de cette cabine. Certains d’entre eux s’y reposaient même quand ils reviennent de l’école. « Ils sont exposés », lâche un papa rencontré sur le lieu. Dans certains endroits comme Carama en direction vers le quartier appelé Socarti , des câbles électriques sont à l’air libre.
Des câbles prévenir les dégâts et des cabines non fermées sont parfois la source de malheur, raison pour laquelle la Regideso est appelée à doubler d’efforts pour limiter les dégâts. Les cas de morts électrocutés ces derniers jours devraient nous servir de leçons. Lors des pluies torrentielles du 21 mars 2021, dans la zone Kanyosha, commune Muha en mairie de Bujumbura, une étudiante est morte électrocutée. Il s’appelait Chanciella Kaneza qui étudiait en quatrième année de médecine à l’Université du Burundi. Elle est tombée sur un câble électrique et est morte électrocutée. En 2016, des câbles dénudés qui se trouvaient à l’entrée de la paroisse catholique Regina Pacis de Kinindo ont fauché la vie d’une jeune fille, Sonia Sibomana à la sortie de la messe du réveillon de Noël.
Toutefois, certains habitants affirment que la Regideso déploie des efforts car beaucoup de cabines qui, auparavent étaient ouverts,sont actuellement fermées. Il est important que la Regideso double plus d’efforts pour parachever le travail de fermer toutes les cabines électriques non encore fermées et d’enterrer les câbles électriques qui sont à l’air libre. Ce qui permettra de prévenir les dégâts.
Moïse Nkurunziza