La situation sanitaire de la province de Cankuzo est bonne. Mais, à cause de la défectuosité des routes intercommunales, l’accès aux structures de soins devient un casse-tête pour les malades. Pour y faire face, les ambulances et les véhicules des administratifs essaient de déplacer ceux qui ont besoin d’aller se faire soigner.
Le médecin provincial de Cankuzo, Jean Gédéon Maniratunga a fait savoir que cette province est composée de deux districts sanitaires, Cankuzo et Murore. Ces districts font face à différentes maladies en l’occurrence le paludisme. « Cette maladie est une menace pour la population pour plusieurs facteurs. Les routes intercommunales sont défectueuses. Par conséquent, les malades se déplacent très difficilement pour aller se faire soigner. Deux districts sanitaires ne sont pas suffisants pour toute la population de la province de Cankuzo. En plus, leur personnel n’est pas suffisant pour satisfaire à tous les besoins des patients. Par conséquent, certains malades ne fréquentent pas dans les meilleurs délais les structures de soins », a-t-il précisé.
Dr Maniratunga a en outre signalé qu’un autre défi est lié aux fausses croyances de la population de la province de Cankuzo. Il a laissé entendre qu’avant d’aller se faire soigner, certains malades commencent d’abord par fréquenter les chambres de prière et les féticheurs. C’est après avoir constaté que leur état de santé continue à se dégrader qu’ils se décident d’aller se faire soigner dans les structures de soins. Ils arrivent avec retard et ne manquent pas d’accuser les prestataires de soins qu’ils les négligent.
Le médecin provincial de Cankuzo lance un appel à toute la population en général, d’éviter les fausses croyances afin d’aller se faire soigner à temps.
Il demande aux autorités habilitées de multiplier les ambulances pour faciliter l’intervention chez les personnes gravement malades mais aussi, le transfert référence contre référence.
Rose Mpekerimana