En partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), l’Institut des statistiques et d’études économiques du Burundi (Isteebu), organise du 22 au 23 juillet 2021 un atelier technique de consultation des producteurs et utilisateurs des données du Recensement général et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage de 2022 (RGPHAE 2022). Selon le directeur général de l’Isteebu, Nicolas Ndayishimiye, l’objectif de cet atelier est d’examiner, d’enrichir et de finaliser le questionnaire en vue de répondre aux normes de préparation d’un recensement de bonne qualité.
Le directeur général de l’Isteebu, Nicolas Ndayishimiye, indique que le Burundi va exécuter son quatrième Recensement général de la population et de l’habitat en 2022 conformément aux recommandations des Nations unies préconisant l’organisation d’un recensement tous les 10 ans. Ce recensement va intégrer pour la première fois le module de base du recensement de l’agriculture; et ce, en conformité avec les recommandations des Nations unies pour la réduction des coûts et des délais d’exécution des activités ainsi que pour l’accroissement de la qualité des produits du recensement et l’utilisation accrue des résultats.
Actualiser les données démographiques et socio-économiques
M. Ndayishimiye rappelle que le dernier recensement avait eu lieu au Burundi en 2008. selon lui, on allait faire le recensement en 2018 mais qu’au niveau de l’EAC, on a décidé de faire un recensement harmonisé au sein des pays membres en 2022. «Le RGPHAE 2022 contribuera à une meilleure maitrise de la politique d’aménagement du territoire par une allocation judiciaire des ressources. Ledit recensement servira de référentiel comme base de sondage pour toutes les autres enquêtes statistiques et agropastorales », précise M. Ndayishimiye. Ce recensement permettra l’actualisation des données démographiques et socio-économiques utilisées pour la prise des décisions au Burundi car les données du dernier recensement sont déjà obsolètes.
Une bonne planification du développement fondée sur la connaissance des faits
Quant au représentant résident de l’UNFPA, Richmond Tiemoko, il fait savoir qu’une bonne planification du développement se fonde sur la connaissance des faits. Selon lui, il ne peut pas y avoir de bonnes stratégies, des politiques et de programmes pertinents de développement sans une bonne connaissance des faits méthodiquement quantifiés et mesurés. C’est le recensement général de la population qui peut satisfaire à ce besoin.
M. Tiemoko signale que l’UNFPA a déjà soutenu plusieurs initiatives de collectes des données et tous les recensements réalisés au Burundi dont le RGPH 2008. Il réaffirme la disponibilité et l’engagement de l’UNFPA à poursuivre son soutien aux activités préparatoires du RGPHAE.
Ezéchiel Misigaro