Au moment où la culture entrepreneuriale et innovatrice est en train d’évoluer dans notre pays, les jeunes innovateurs et entrepreneurs soulèvent certains défis qui hantent l’amélioration et la valorisation de ces secteurs, combien importants pour accroitre l’économie nationale. Le manque d’éducation à l’endroit des jeunes faits partis des grands défis enregistrés.
Lors des différents témoignages de certains jeunes innovateurs, pendant la semaine dernière de l’innovation et de l’entrepreneuriat, organisée par le programme des Nations unies pour le développement au Burundi prud, en collaboration avec les ministères en charge respectivement de la jeunesse, de la communication et du commerce, ils sont beaucoup revenus sur les principaux défis qui s’observent dans le secteur de l’innovation au Burundi. Armel Niyonizigiye, un des exposants de cette foire, a indiqué que le problème de la culture entrepreneuriale des Burundais ainsi que la mentalité sur l’entrepreneuriat, font parties des principaux défis. Il a ajouté àcela le manque d’éducation entrepreneuriale et des structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat qui ne sont pas bien organisées à savoir institutions bancaire et financières, ainsi que le problème d’accès à l’information en matière de l’entrepreneuriat dans notre pays.
« Stimuler l’esprit d’innovation à nos jeunes »
Dans le but de résoudre tous ces problèmes qui peuvent freiner le développement des jeunes, le directeur général de la Banque d’investissement pour les jeunes (Bije), a fait savoir que cette dernière prévoit mettre en place un fonds de garantie pour favoriser les jeunes à l’accès aux microcrédits. « En plus, nous allons faire le plaidoyer pour promouvoir le label de « made in Burundi », incitant à la promotion des produits locaux ainsi que la culture du numérique pour notre génération », a-t-il dit. . Il faut aussi stimuler l’esprit d’innovation et de créativité, car cette dernière n’est pas encore encrée dans les esprits de nos jeunes. La représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement au Burundi (Pnud), Nicole Kouassi, a suggéré au gouvernement du Burundi de mettre en place une plateforme appelée « Burundi youth innovator ». Cette dernière sera chargée de soutenir et encourager les jeunes innovateurs dans réalisation de leurs rêves.
Avit Ndayiragije