Les vivres secs : Les commerçants spéculent

Les produits alimentaires au marché Ngagara II dit « Cotebu » sont revus à la hausse. Les vendeurs spéculent sur les prix sous prétexte des problèmes de transport. Les acheteurs se lamentent que les vendeurs profitent de la délimitation des zones de circulation des vélos, des tricycles et des motos pour hausser à leur tour les prix des marchandises.

Le jeudi 25 Mars 2022, Le Renouveau s’est rendu au marché Ngagara II communément appelé « Cotebu ». Il a constaté que les prix de certains vivres secs sont élevés ces derniers jours.
A travers ce tableau, sur 18 sortes de vivres secs identifiables, 12 ont vu leur prix monter à savoir les pommes de terre dits mauve, kijumbu, Mabondo, Kirundi et victoria ; les haricot dit jaune, Urwera et Muhoro ; les colocases, les bananes et les patates douces dits Matembere et Kirundi. Mais, les prix des oignons blancs et rouges, le riz tanzanien de première qualité, deuxième qualité et umurundi, et le haricot dit kinure restent stables. D’une manière générale, les prix des vivres secs sont en hausse. Les vendeurs font savoir que le prix de vente dépend entre autres des moyens de transport des marchandises et du coût d’approvisionnement. Une mesure protégeant les consommateurs de la spéculation sur les prix au marché s’avère plus qu’une nécessité.

Grace Niyonzima