
Quelques machines parmettent à l'entreprise éBurundi fashion company" d'accomplir sa mission
Dans le but de mettre en pratique les bons conseils du chef de l’Etat burundais sur l’autocréation d’emplois, Edouard Nzambimana, un jeune de la zone Rohero en commune Mukaza de la mairie de Bujumbura a jugé bon de retourner dans son pays natal après ses études en Chine. Il a récemment importé une technique de fabrication des vêtements qu’il est en train de mettre en œuvre via son entreprise « Burundi Fashion clothes company » (BFC). Cela permettra aux commerçants burundais de s’approvisionner localement, comme l’indique M. Nzambimana, le propriétaire de cette entreprise.
«Après mes études en Chine, j’ai jugé bon de retourner dans mon pays natal pour suivre de bons conseils du président de la République.» a-t-il éclairci. M. Nzambimana fait savoir que lors de son cursus universitaire en Chine, il s’intéressait à faire des visites dans différentes entreprises chinoises. Son séjour en Chine lui a permis de se renseigner sur la technique de fabrication de différents vêtements. Pour répondre aux préoccupations du chef de l’Etat envers la jeunesse, il a décidé d’importer cette technique chinoise de fabrication de vêtements au Burundi pour servir son pays. Actuellement, il a une quinzaine d’employés et il prévoit agrandir son entreprise pour satisfaire le marché national. Ce sera une occasion de créer d’autres emplois à l’endroit des jeunes burundais. Il fabrique différents types de vêtements pour toutes les catégories de personnes.
Grâce à son initiative, les prix des vêtements seront revus à la baisse
Selon M. Nzambimana, la modernité de sa technique lui permettra de fabriquer beaucoup d’habits afin de satisfaire les commandes burundaises. Les commerçants pourront s’approvisionner localement, ce qui leur épargnera des coûts d’importation notamment les coûts de transport et d’autres dépenses y relatives. Si les commerçants burundais s’approvisionnent localement, les prix des vêtements seront revus à la baisse et les acheteurs pourront en profiter.
Selon M. Nzambimana, les jeunes burundais qui reçoivent des opportunités de faire leurs études à l’étranger devraient en profiter pour utiliser les connaissances acquises pour servir leur pays natal.
Tharcisse Sibonkomezi (Stagiaire)