
Dr Laurent Irakoze conseille à la population de faire le dépistage précoce du diabète
Selon les études qui ont été faites en 2014, on estime qu’à peu près 400 millions de la population mondiale avait le diabète et on estime qu’en 2040, on aura 700 millions. C’est-à dire qu’un septième de la population mondiale sera diabétique. Au Burundi, le nombre de personnes souffrant de cette maladie augmente au fil du temps. Les médecins conseillent à la population de faire un dépistage précoce pour que la maladie soit traitée à temps.
Le diabète est une maladie caractérisée par un excès de sucre dans le sang qui est due à une insulinopenie absolue ou une insulinopenie relative associée à une insulinorésistante. Cela ressort d’un entretien que Dr Laurent Irakoze, médecin endocrinologue-diabétologue, nous a accordé dernièrement.
Il existe des facteurs non modifiables et d’autres modifiables
Dr Irakoze a indiqué que cette maladie est souvent caractérisée par un excès de soif, un excès d’urine mais aussi un amaigrissement. Concernant les causes de cette maladie, il a fait savoir qu’il n’y a pas de causes spécifiques, mais il y a des facteurs qui, lorsqu’ils sont associés, peuvent être un risque d’avoir le diabète. Il existe donc des facteurs non modifiables et d’autres modifiables. Pour les facteurs non modifiables, ce sont des facteurs qui sont innés par exemple l’âge avancé, l’hérédité ou le génétique, le sexe (Il y a les études qui disent que les hommes ont un risque d’avoir le diabète plus que les femmes). Quant aux facteurs modifiables, notre interlocuteur a parlé de la sédentarité, le surpoids, le tabagisme ou l’alcoolisme. Ce diabète est de type 2.
Notre interlocuteur a fait savoir que les personnes les plus exposées sont celles qui ont un âge avancé (supérieur ou égal à 45ans) avec des antécédents familiaux de diabète, avec un surpoids ou un manque d’activité physique. Certains médicaments peuvent également donner un grand risque d’avoir le diabète. Il a parlé notamment des médicaments qu’on appelle les corticoïdes, etc. Les femmes également qui ont un antécédent de diabète gestationnel (qui apparait au cours de la grossesse) ont un grand risque d’avoir le diabète. Il en est de même pour les femmes qui ont fait un accouchement de plus de 4 Kg.
Le diabète peut avoir des complications cardiovasculaires
Dr Irakoze a précisé que le diabète peut avoir des complications cardiovasculaires comme l’hypertension, la rétinopathie diabétique, les neuropathies diabétiques. Le diabète peut également causer des angines, des accidents vasculaires cérébraux, etc. Car, a-t-il expliqué, si le sucre dépasse un seuil quelconque, il peut endommager les vaisseaux alors que ces derniers parcourent tout l’organisme. Cela veut dire que le diabète peut causer n’importe quelle complication.
Quant aux moyens de prévention, Dr Irakoze a fait remarquer qu’il faut lutter contre les facteurs modifiables. Il faut donc éviter la sédentarité en pratiquant une activité physique d’au moins 30 minutes, trois fois par semaine; il faut réduire le poids en prenant un régime complet et varié mais qui est hypocalorique notamment pour les gens qui sont obèses ou ayant un excès de poids. Un régime hypocalorique est un régime qui est réduit en glucides et en lipides mais qui est riches en fibres, c’est à dire en légumes et en fruits. Mais, a-t-il ajouté, il ne faut pas consommer les fruits en excès car ils peuvent avoir un effet sur la glycémie. Ils doivent être consommés avec modération.
Au Burundi, le nombre de personnes souffrant de cette maladie augmente au fil du temps
Concernant l’état des lieux du diabète au Burundi et dans le monde, notre interlocuteur a fait savoir que selon les études qui ont été faites, en 2014, on estime qu’à peu près 400 millions de la population mondiale avait le diabète et on estime qu’en 2040, on aura 700 millions, c’est-à dire qu’un septième de la population mondiale sera diabétique. Au Burundi, le nombre de personnes souffrant de cette maladie augmente au fil du temps.
Le diabète de type 1 est moins fréquent que le diabète de type 2
Concernant le diabète de type 1,il a indiqué que c’est le diabète qu’on trouve souvent chez les enfants. Donc, il y a des enfants qui naissent avec une anomalie, c’est-à-dire avec un déficit d’une hormone appelée insuline, C’est ce qu’on appelle une insulinopenie absolue. Ils ont une insulinopenie presque totale. C’est-à-dire que leur pancréas n’a donc pas la capacité de créer une insuline. Ce diabète a toujours tendance à apparaître chez les enfants de 4 à 10 ans ou même chez les jeunes adolescents de moins de 20 ou 30ans. Ce diabète est différent du diabète de type 2 ou gestationnel car ce dernier apparaît souvent chez les gens avec un excès de poids, un âge avancé ou celles ayant une sédentarité dans leur vie ou avec des antécédents de diabète dans leur famille. On peut faire une prévention du diabète de type 2. Pour le diabète de type1, c’est un diabète auto immune qui apparaît chez les enfants de moins de 20 ou 30 ans. Il apparaît chez les gens de poids normal, très jeune, trop maigre avant de découvrir le diabète. Ce diabète n’est pas dû à une résistance de l’insuline mais à un défaut de la sécrétion de l’insuline par les cellules beta. Il n’y a pas de moyens de prévention pour le diabète de type 1 mais il représente un taux de 9% alors que le diabète de type 2 représente 91%.
Le diabète de type 2 peut également apparaître chez les gens de moins de 30 ans. Cela peut arriver mais le pourcentage est faible. On peut trouver également le diabète de type 1 chez les gens de plus de 30 ans mais le pourcentage reste faible aussi. Dans les pays développés on peut faire des examens pour différencier les deux types de diabète.
Dr Irakoze conseille à la population de faire le dépistage précoce du diabète pour que la maladie soit traitée à temps. Il faut aussi prendre les médicaments comme prescrits et adopter un mode de vie sain.
Emelyne Iradukunda
Un dépistage précoce du diabète permet de traiter la maladie à temps
Selon les études qui ont été faites en 2014, on estime qu’à peu près 400 millions de la population mondiale avait le diabète et on estime qu’en 2040, on aura 700 millions. C’est-à dire qu’un septième de la population mondiale sera diabétique. Au Burundi, le nombre de personnes souffrant de cette maladie augmente au fil du temps. Les médecins conseillent à la population de faire un dépistage précoce pour que la maladie soit traitée à temps.
Le diabète est une maladie caractérisée par un excès de sucre dans le sang qui est due à une insulinopenie absolue ou une insulinopenie relative associée à une insulinorésistante. Cela ressort d’un entretien que Dr Laurent Irakoze, médecin endocrinologue-diabétologue, nous a accordé dernièrement.
Il existe des facteurs non modifiables et d’autres modifiables
Dr Irakoze a indiqué que cette maladie est souvent caractérisée par un excès de soif, un excès d’urine mais aussi un amaigrissement. Concernant les causes de cette maladie, il a fait savoir qu’il n’y a pas de causes spécifiques, mais il y a des facteurs qui, lorsqu’ils sont associés, peuvent être un risque d’avoir le diabète. Il existe donc des facteurs non modifiables et d’autres modifiables. Pour les facteurs non modifiables, ce sont des facteurs qui sont innés par exemple l’âge avancé, l’hérédité ou le génétique, le sexe (Il y a les études qui disent que les hommes ont un risque d’avoir le diabète plus que les femmes). Quant aux facteurs modifiables, notre interlocuteur a parlé de la sédentarité, le surpoids, le tabagisme ou l’alcoolisme. Ce diabète est de type 2.
Notre interlocuteur a fait savoir que les personnes les plus exposées sont celles qui ont un âge avancé (supérieur ou égal à 45ans) avec des antécédents familiaux de diabète, avec un surpoids ou un manque d’activité physique. Certains médicaments peuvent également donner un grand risque d’avoir le diabète. Il a parlé notamment des médicaments qu’on appelle les corticoïdes, etc. Les femmes également qui ont un antécédent de diabète gestationnel (qui apparait au cours de la grossesse) ont un grand risque d’avoir le diabète. Il en est de même pour les femmes qui ont fait un accouchement de plus de 4 Kg.
Le diabète peut avoir des complications cardiovasculaires
Dr Irakoze a précisé que le diabète peut avoir des complications cardiovasculaires comme l’hypertension, la rétinopathie diabétique, les neuropathies diabétiques. Le diabète peut également causer des angines, des accidents vasculaires cérébraux, etc. Car, a-t-il expliqué, si le sucre dépasse un seuil quelconque, il peut endommager les vaisseaux alors que ces derniers parcourent tout l’organisme. Cela veut dire que le diabète peut causer n’importe quelle complication.
Quant aux moyens de prévention, Dr Irakoze a fait remarquer qu’il faut lutter contre les facteurs modifiables. Il faut donc éviter la sédentarité en pratiquant une activité physique d’au moins 30 minutes, trois fois par semaine; il faut réduire le poids en prenant un régime complet et varié mais qui est hypocalorique notamment pour les gens qui sont obèses ou ayant un excès de poids. Un régime hypocalorique est un régime qui est réduit en glucides et en lipides mais qui est riches en fibres, c’est à dire en légumes et en fruits. Mais, a-t-il ajouté, il ne faut pas consommer les fruits en excès car ils peuvent avoir un effet sur la glycémie. Ils doivent être consommés avec modération.
Au Burundi, le nombre de personnes souffrant de cette maladie augmente au fil du temps
Concernant l’état des lieux du diabète au Burundi et dans le monde, notre interlocuteur a fait savoir que selon les études qui ont été faites, en 2014, on estime qu’à peu près 400 millions de la population mondiale avait le diabète et on estime qu’en 2040, on aura 700 millions, c’est-à dire qu’un septième de la population mondiale sera diabétique. Au Burundi, le nombre de personnes souffrant de cette maladie augmente au fil du temps.
Le diabète de type 1 est moins fréquent que le diabète de type 2
Concernant le diabète de type 1,il a indiqué que c’est le diabète qu’on trouve souvent chez les enfants. Donc, il y a des enfants qui naissent avec une anomalie, c’est-à-dire avec un déficit d’une hormone appelée insuline, C’est ce qu’on appelle une insulinopenie absolue. Ils ont une insulinopenie presque totale. C’est-à-dire que leur pancréas n’a donc pas la capacité de créer une insuline. Ce diabète a toujours tendance à apparaître chez les enfants de 4 à 10 ans ou même chez les jeunes adolescents de moins de 20 ou 30ans. Ce diabète est différent du diabète de type 2 ou gestationnel car ce dernier apparaît souvent chez les gens avec un excès de poids, un âge avancé ou celles ayant une sédentarité dans leur vie ou avec des antécédents de diabète dans leur famille. On peut faire une prévention du diabète de type 2. Pour le diabète de type1, c’est un diabète auto immune qui apparaît chez les enfants de moins de 20 ou 30 ans. Il apparaît chez les gens de poids normal, très jeune, trop maigre avant de découvrir le diabète. Ce diabète n’est pas dû à une résistance de l’insuline mais à un défaut de la sécrétion de l’insuline par les cellules beta. Il n’y a pas de moyens de prévention pour le diabète de type 1 mais il représente un taux de 9% alors que le diabète de type 2 représente 91%.
Le diabète de type 2 peut également apparaître chez les gens de moins de 30 ans. Cela peut arriver mais le pourcentage est faible. On peut trouver également le diabète de type 1 chez les gens de plus de 30 ans mais le pourcentage reste faible aussi. Dans les pays développés on peut faire des examens pour différencier les deux types de diabète.
Dr Irakoze conseille à la population de faire le dépistage précoce du diabète pour que la maladie soit traitée à temps. Il faut aussi prendre les médicaments comme prescrits et adopter un mode de vie sain.
Emelyne Iradukunda