Le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida par le biais du Programme national intégré de lutte contre la tuberculose et la lèpre(PNLIT) a organisé le mercredi 16 février 2022, un atelier médias. L’objectif de cet atelier est d’impliquer les professionnels des médias dans la sensibilisation de la population pour un dépistage précoce des cas de lèpre afin de prévenir les infirmités et diverses complications.
Dans son mot liminaire, la directrice du PNLIT, Joselyne Nsanzerugeze a fait savoir que la lèpre est une maladie infectieuse et contagieuse, se manifestant par des taches cutanées, l’hypertrophie des nerfs et parfois la mutilation des doigts et des orteils. Elle a rappelé que la Journée mondiale des malades de la lèpre est célébrée le dernier dimanche du mois de Janvier. Elle a précisé qu’à ce jour, la ministre de la Santé publique et de la lutte contre le sida a fait une déclaration relatant l’état des lieux de cette maladie au Burundi.
Dr Nsanzerugeze a indiqué que les données fournies par l’OMS ont montré que près de six cents nouvelles infections sont encore enregistrées chaque jour dans le monde, parmi lesquels environ 10% d’enfants. Au Burundi, elle a précisé que 407 cas de lèpre ont été enregistrés en 2020 et 467 nouveaux cas en 2021. Les provinces les plus touchées par cette maladie sont notamment celles de Rutana, Makamba, Rumonge et Cibitoke.
Diverses activités prévues dans les provinces endémiques
La directrice du PNLIT a signalé que dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale des malades de la lèpre, le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida va organiser des séances de sensibilisation et mobilisation des autorités administratives et sanitaires des provinces les plus touchées afin qu’ils relayent à leur tour les messages de prévention contre ladite maladie.
Dans cette même optique, une campagne de dépistage actif dans les provinces ci-haut citées sera organisée dans le but de traiter et prendre en charge les malades de la lèpre.
Pour une lutte efficace de la lèpre, la directrice du PNILT a demandé à toute la population en général et celle vivant dans les provinces endémiques, de toujours consulter un médecin si elle voit une tache étrange sur son corps.
Elle a interpellé les administratifs à la base à s’impliquer d’avantage dans la sensibilisation pour le dépistage précoce de la lèpre dans le but de prévenir les nouveaux cas de ladite maladie.
Rose Mpekerimana