Dans la matinée du samedi 19 juin 2021, pour le compte de la troisième et dernière journée de la prière d’action de grâce, organisée par la famille présidentielle, le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, a poursuivi, un séminaire à l’endroit des leaders burundais. Le président Ndayishimiye, a fait savoir, dans ses conseils, que les Burundais n’ont plus besoin de médiateur pour se réconcilier. Seule la volonté de tout un chacun compte.
Il ne faut pas perdre notre temps pour des situations qui nous séparent de nos confrères. Mais plutôt, nous devons consacrer nos efforts et notre temps à des initiatives qui peuvent nous unir en tant dont leaders du pays. Il est temps que les Burundais découvrent toutes les opportunités dont regorgent notre chère patrie afin de les utiliser pour arriver à un développement durable du pays et de tout le peuple burundais. Quant à la question liée au pardon, la vérité et la réconciliation entre Burundais, le chef de l’Etat Ndayishimiye, a indiqué que nul ne peut ignorer toutes les crises qu’a traversées notre pays. « Seulement, il nous faut connaitre la vérité afin de nous pardonner et nous réconcilier entre nous. Nous n’avons pas besoin de médiateurs pour réussir », a mentionné le président Ndayishimiye, tout en demandant aux leaders et au peuple burundais de ne plus recouvrir à la vengeance dans toutes les circonstances.
Le travail de la CVR doit être soutenu à tout prix
Le chef de l’Etat burundais a informé que toutes les difficultés qu’a traversées le Burundi sont liées aux mensonges sur lesquels a été construite l’évolution de notre pays. D’après la parole de Dieu tirée dans Genèse 50 : 15 21, Joseph s’est réconcilié avec ses frères qui l’avaient vendu aux étrangers. « Dans notre vie, il y a des versets bibliques qui peuvent nous servir d’exemple pour arriver à la réconciliation. Nous devons nous départir de mauvais compagnons pour penser au développement de notre pays », a insisté le président Ndayishimiye. Il a à cette occasion apprécié les activités qui sont en train d’être menées par la commission vérité et réconciliation (CVR) au Burundi, dans le but de faire connaitre la vérité à tous les Burundais afin d’atteindre une réconciliation effective.
Le pardon, une nation difficile sans Jésus Christ
Quant à Pasteur Isidore Mbayahaga, dans sa prédication, il a insisté sur le mot «Pardon », qui faisait partie du thème général de cette prière d’action de grâce. Pasteur Mbayahaga est revenu sur les magnifiques principes d’humilité et de courtoisie qui devraient caractériser un bon leader. Il a témoigné le cœur rempli du pardon et d’humilité qui a caractérisé le chef de l’Etat burundais pendant cette première année au pouvoir. « Dans ses préoccupations, le chef de l’Etat s’occupe beaucoup plus de problèmes qui hantent la vie du peuple Burundais. Une stratégie que tout burundais espère qu’elle va contribuer à faire sortir la population de son extrême pauvreté », a mentionné pasteur Mbayahaga.
Nous devonas rencontrer et accepter Jésus Christ dans notre vie quotidienne. Cela va nous aider à reconnaître la faute commise afin de demander pardon. Pasteur Mbayahaga a interpellé tous les leaders burundais, à soutenir et d’accompagner le chef de l’Etat dans sa mission de réconcilier les Burundais pendant ces moments de la vérité et la réconciliation au Burundi. Le Numéro Un burundais a enfin interpellé tous les Burundais, sans exception, à laisser et favoriser le travail de la commission vérité et réconciliation (CVR) pour construire un nouveau et meilleur Burundi où nos générations ont envie de vivre.
Avit Ndayiragije