Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement a organisé, le mardi 7 mai 2024, en mairie de Bujumbura, une Journée portes ouvertes, édition 2024, sous le thème : « Le rôle de la diplomatie économique dans la mise en œuvre de la vision Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 ». Différentes thématiques enrichies par des échanges des participants ont été développées.
« Ce thème nous interpelle tous et tombe à point nommé. Il s’agit donc pour le ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement de réaffirmer notre engagement et notre rôle de l’avant-garde en tant qu’une institution qui sert d’interface entre les partenaires au développement et la république du Burundi », a indiqué Albert Shingiro, ministre ayant les affaires étrangères dans ses attributions, lors de son discours de circonstance d’ouverture solennelle de la Journée portes ouvertes pour sa 6e édition.
M. Shingiro a fait savoir qu’en guise de perspectives d’avenir, le Burundi ne ménagera aucun effort pour renforcer, cimenter, tonifier et diversifier davantage les relations d’amitié, de fraternité et de coopération avec les partenaires au développement, tout en menant aussi « une offensive diplomatique pour attirer de nouveaux partenaires pour établir des partenariats mutuellement avantageux et respectueux ». Le ministère continuera à animer la mise en œuvre de la diplomatie économique à travers la promotion des investissements étrangers, le renforcement du secteur privé, les échanges commerciaux, le transfert des technologies ainsi que la promotion du tourisme et des infrastructures au niveau national et régional », a-t-il ajouté.
La diplomatie économique, une clé de voûte du renforcement de la coopération internationale
Revenant sur le thème du jour, le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Burundi, Mathieu Ciowela, a souligné que le thème choisi confirme la volonté du gouvernement burundais en faveur d’une collaboration renforcée avec ses partenaires au développement ainsi que son ouverture à un dialogue permanent et constructif sur les politiques et les programmes en vue de la transformation et du développement du pays. Selon lui, la diplomatie économique est la clé de voûte du renforcement de la coopération internationale.
Un partenariat fort et efficace pour relever les défis d’émergence
En outre, le représentant résident du Pnud a précisé que la diplomatie économique englobe notamment l’entrepreneuriat, la création d’un environnement propice aux investissements durables, la facilitation des échanges, et autres. « C’est un outil puissant pour favoriser une croissance inclusive et réduire les inégalités entre les Nations », a-t-il souligné. M. Ciowela a, en effet, fait remarquer que le Burundi, comme les autres pays en développement, a donc besoin d’un partenariat fort et efficace pour relever les défis de l’émergence. « A cet égard, la diplomatie économique est incontournable dans la réalisation de la vision 2040 », a-t-il insisté.
Quelques thématiques ont été développées
Au cours de ces cérémonies, trois thématiques ont été développées et enrichies par les échanges des participants. Il s’agit de la Vision Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060, d’une diplomatie économique engagée au développement du Burundi à travers la diversification des partenariats ainsi que de la contribution de la politique de la promotion de l’emploi des travailleurs migrants au développement du Burundi. Aussi, un film relatant les réalisations du ministère en charge des affaires étrangères a été aussi présenté.
Lesdites cérémonies ont également vu la présence des parlementaires, des représentants du corps diplomatique et consulaire accrédité au Burundi, des représentants des ONGs agréées au Burundi, de la société civile et bien d’autres.
Claude Hakizimana