Juguler la corruption et les malversations connexes
Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias a organisé, le mardi 26 juillet 2022 à Bujumbura, un atelier de validation de la stratégie sectorielle de la lutte contre la corruption. Trois axes dont celui de la bonne gouvernance et la transparence ont été fixés en vue d’atteindre les objectifs de ladite stratégie.
L’objectif de la stratégie sectorielle validée par les participants est de juguler et d’éradiquer la corruption et les malversations connexes au sein du ministère ayant la communication dans ses attributions en vue de bâtir un Burundi meilleur.
«Comme d’aucuns le savent, la corruption constitue un frein au développement d’un pays. Elle perturbe l’allocation optimale des fonds et réduit l’efficacité des politiques publiques. Elle altère également la capacité de l’Etat à offrir des services publics de qualité participant ainsi à l’accroissement des inégalités et à la diminution de la confiance des citoyens envers les institutions et les représentants de l’Etat», a indiqué Thierry Kitamoya, assistant de la ministre en charge de la communication, dans son discours d’ouverture dudit atelier.
Fidèle Hasaba, inspecteur général dudit ministère qui a fait une présentation du document avant sa validation, a laissé entendre que la corruption est une réalité dans le ministère en charge des médias. Pour lui, la stratégie existe parce qu’il y a un problème à résoudre.
La bonne gouvernance et la transparence, un des axes de ladite stratégie
Selon M. Hasaba, pour atteindre les objectifs de cette stratégie sectorielle, trois axes ont été fixés. Le premier est le renforcement du système de contrôle. Concernant le premier axe, des séances de sensibilisation seront organisées à l’endroit des cadres du ministère afin que leurs pratiques professionnelles en matière de lutte contre la corruption soient renforcées. Le deuxième axe à développer concerne la bonne gouvernance et la transparence. La corruption est la conséquence du manque de transparence ou l’existence de la mauvaise gouvernance. Là aussi, on va sensibiliser les cadres du ministère et la population à être transparents dans leur travail pour le bien du ministère. Le dernier axe est relatif à la prévention, l’éducation et les sanctions. Il faudra alors éduquer les gens à éviter la corruption, les sensibiliser en vue de les prévenir sur les dangers et conséquences de ce fléau. Mais, a-t-il signalé, en cas d’existence des cas de corruption, des sanctions seront alors prises.
Après des riches contributions par des participants, cette stratégie sectorielle a été validée.
Claude Hakizimana