
Dr Ntiharirizwa a indiqué que le but de cette journée est de contribuer à l'amélioration de la santé sexuelle et reproductive des femmes et filles burundaises
Le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le Sida (MSPLS) via le Programme national de santé de la reproduction (PNSR), en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), a organisé, le 22 septembre2022, une journée de lancement du rapport sur l’état de la population mondiale, édition2022, sous le thème « Comprendre l’imperceptible-Agir pour résoudre la crise oubliée des grossesses non intentionnelles ». Le but de cette journée est de contribuer à l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles burundaises.
Dans son mot de circonstance, l’assistant qui a représenté le ministre de la Santé publique et de lutte contre le Sida, Dr Isidore Ntiharirizwa a fait savoir que le rapport de cette année souligne que près de la moitié de toutes les grossesses environ 121 millions dans le monde ne sont pas désirées et met en garde contre une crise invisible affectant les individus et les sociétés au fil des générations.
Les taux élevés d’avortement clandestins rapportés dans le monde constituent l’une des principales causes de mortalité maternelle avec plus de 800 décès survenant chaque jour. Ce rapport, qui s’appuie sur les dernières données probantes disponibles, révèle que les grossesses non intentionnelles constituent un enjeu individuel, un enjeu sanitaire, un enjeu de protection des droits fondamentaux, un enjeu de développement et un enjeu humanitaire. Cette journée a été aussi une occasion d’échanger et de partager des informations en rapport avec la situation actuelle de la santé sexuelle et reproductrice des adolescents et des jeunes au Burundi.
Les détails dans notre prochaine parution
Eliane Nduwimana