
La communauté locale en général et l'administration locale sont interpellées à se joindre à la politique générale de valorisation des efforts des cultivateurs (Photo Léopold Maroha)
Le ministre en charge de l’agriculture, Prosper Dodiko en collaboration avec la ministre en charge du commerce, Marie Chantal Nijimbere a tenu un point de presse dans l’après midi du mardi 9 janvier 2024 à Bujumbura dans le cadre de valoriser la récolte de maïs afin d’en fixer le prix.
Dans l’après midi du mardi 9 janvier 2024, le ministre en charge de l’agriculture Prosper Dodiko en collaboration avec celle en charge du commerce, Marie Chantal Nijimbere a organisé un point de presse sur la fixation du prix du maïs dans le cadre de valoriser sa production en cette saison. Le ministre en charge de l’agriculture a fait savoir qu’étant donné que les fertilisants ont été subventionnés à 64%, les amendements à plus de 73% et les semences à plus de 48%, les prix de la production obtenue doivent être régulés pour deux raisons. Premièrement, I ‘Etat du Burundi a une part importante dans la valeur de la production et aucune spéculation ne devrait s’y opérer. Deuxièmement, pour éviter que les agriculteurs ne soient victimes du surplus mais plutôt qu’ils soient encouragés par un prix rémunérateur pour produire plus dans l’avenir. Le ministre Dodiko a ensuite indiqué que pour fixer le prix au kilogramme, tous les efforts que ce soit familiaux ou payant ont été comptabilisés. Après une analyse de tous les efforts que fourni l’agriculteur, M.Dodiko a fait savoir que l’agriculteur reçoit un kilogramme de maïs sec à un coût de 1 553 FBu.
Prix sur le marché
Considérant les efforts fournis par l’agriculteur du début jusqu’à l’obtention du produit fini (grains de maïs sec), la ministre en charge du commerce, Marie Chantal Nijimbere a fait savoir que désormais le prix d’un kilogramme de maïs sera de 1 700 FBu jusqu’à nouvel ordre. Mme Nijimbere a précisé que ce prix est fixé dans le but de valoriser les efforts fourni par l’agriculteur. La ministre en charge du commerce a ensuite indiqué qu’un système de collecte et de stockage du maïs en surplus de consommation des ménages sera organisé soit par Anagessa ou soit par les privés ayant des hangars de stockage dans les provinces.
Les deux ministres ont interpellé la communauté locale en général et l’administration locale à se joindre à la politique générale de valorisation des efforts des cultivateurs en dénonçant toute personne qui voudrait outrepasser ces mesures afin qu’elle soit punie conformément à la loi.
Léopold Maroha