
Certains habitants du quartier de Maramvya trouvent que la pratique d’élevage des porcs tout près des ménages ne leur convient pas (Photo Lucie Ngoyagoye)
La population pratique de l’élevage de différentes sortes d’animaux domestiques afin de pouvoir s’auto-développer. Mais, le problème est de trouver le terrain réservé à cet élevage. Il est souvent pratiqué tout près des ménages. Cela ne convient pas à la population de Maramvya.
Dans plusieurs quartiers semi urbains, les gens pratiquent de l’agriculture et de l’élevage. Mais le problème majeur est de trouver assez d’espace réservé à ces activités. Au quartier Maramvya, en commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura, les gens pratiquent l’agriculture dans de petites parcelles non encore mises en valeur. Il en est de même pour l’élevage. Certains gens pratiquent de l’élevage de porcs dans ces parcelles mais cela ne convient pas à la population environnante surtout pendant la saison pluvieuse.
Les éleveurs de ces porcs indiquent que cet élevage est très bénéfique pour eux car les porcs se multiplient rapidement. Par exemple quand un porc met bas, il peut avoir plusieurs petits à la fois, une dizaine ou plus. A ce moment, un porcelet peut être vendu à 70 000FBu après trois mois de naissance. Cet argent pourrait servir de capital à un autre projet quelconque et la famille pourrait améliorer le niveau de vie grâce à cet élevage.
Certains habitants du quartier Maramvya trouvent que la pratique de cet élevage tout près des ménages ne leur convient pas. Ces habitants disent que surtout pendant la saison pluvieuse, les étables de ces porcs dégagent des odeurs nauséabondes à cause des eaux de pluie qui se mélangent avec les excréments de ces porcs.
Ces habitants souhaitent que les éleveurs cherchent des endroits appropriés à l’élevage porcin loin des ménages afin d’éviter d’éventuelles maladies.
Lucie Ngoyagoye