A l’occasion de la rencontre, avec la population de la commune Ntahangwa en mairie de Bujumbura, organisée par le ministère de la Solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre en date du 15 juillet 2022, un des points à l’ordre du jour était de parler de la mendicité dans les rues de Bujumbura. A ce sujet, la Directrice générale genre au sein de ce ministère, Donatienne Girukwishaka, a, dans son intervention, prodigué pas mal de conseils aux femmes qui s’adonnent à la mendicité.
Au cours de cette rencontre, les participants, dont les femmes mendiantes, ont été suggerées de se mettre dans des groupes de 10 ou 20 personnes pour créer des associations ou coopératives pour que l’administration puisse leur octroyer gratuitement tous les documents nécessaires pour l’agrément.
Madame Girukwishaka, a souligné que quand une femme n’est pas épanouie dans son foyer, tout le ménage est affecté. Elle a ainsi souligné qu’une femme est capable de se développer sans toutefois s’adonner à la mendicité. « Toute personne, y compris les femmes, qui ont deux bras sont capables et doivent exécuter différents travaux pour se développer mais proportionnellement à sa force et son état de santé ».
A propos des femmes mendiantes, Mme Girukwishaka leur a fait savoir que la mendicité souille leur honneur et dignité. Elles ne peuvent pas vivre dans une ville au moment où elles ne sont pas capables d’assurer leur survie en travaillant. Toutefois, elle leur a demandé de ne pas désespérer mais plutôt de se faire inscrire dans des associations ou coopératives pour travailler et se développer ensemble avec les autres en initiant des projets de développement. Comme dans les jours à venir, la banque pour les femmes va être implantée à Bujumbura, elle est confiante que cette banque va répondre à pas mal de difficultés auxquelles ces femmes font face parce qu’elle va leur octroyer des crédits à faible taux.
La directrice générale genre n’a pas manqué de leur informer que le centre de développement des femmes communautaires installé à l’intérieur du pays va leur assurer aussi l’encadrement, surtout en leur apprenant comment elles peuvent lutter contre la pauvreté.
Les femmes mendiantes ont , à leur tour, demandé au ministère qu’une fois qu’elles auront crée des coopératives, que le ministère en charge de la solidarité nationale reste à leur côté et fasse un suivi régulier.
Evelyne Niyonzima