
Le président de la République du Burundi (à droite) et l'ambassadrice Mélanie Higgins lors d'une audience en date du 19 juillet 2020
Le département d’Etat américain a publié le 19 juillet 2022 le rapport annuel 2022 sur la traite des êtres humains. Selon le communiqué de presse émanant de l’ambassade des Etats-Unis au Burundi, dont nous avons la copie, le gouvernement du Burundi a fait preuve d’efforts importants en comparaison avec les rapports des années précédentes sur la capacité de lutte contre la traite des êtres humains.
« Le Burundi est, par conséquent, passé sur la liste de surveillance du niveau 2 au niveau 2 », lit-t-on dans ce communiqué. Le niveau 2 auquel est admis le Burundi concerne les pays qui ne se conforment pas entièrement aux normes minimales mais qui fournissent des efforts importants pour se mettre en conformité.
Le Burundi a alors enregistré des progrès grandioses en quittant la liste de surveillance de niveau 2. « Cette liste constitue les pays qui figurent dans le niveau 2, qui nécessitent un examen particulier en raisons d’un nombre élevé ou en augmentation significative des victimes ; l’absence de preuves d’efforts accrus pour lutter contre la traite des êtres humains », explique le communiqué.
D’innombrables efforts du gouvernement burundais évalués
Ce communiqué est revenu sur les efforts du gouvernement Burundais dans la lutte contre la traite des êtres humains. Ces efforts comprenaient une augmentation des enquêtes, des poursuites et des condamnations pour crimes de traite, y compris des enquêtes et des arrestations des responsables présumés complices. « Le gouvernement du Burundi a créé la nouvelle commission de consultation et de suivi sur la prévention et la répression de la traite des êtres humains pour diriger les efforts du gouvernement contre la traite ».
Selon le même communiqué, le gouvernement du Burundi a finalisé et commencé à mettre en œuvre des procédures opérationnelles standards provisoires pour identifier et orienter systématiquement les victimes de la traite vers des soins appropriés. « Il [le Burunndi, ndrl] a continué à exploiter une ligne d’assistance téléphonique dédiée à la traite, ce qui a permis d’identifier des cas potentiels de traite. Le gouvernement a également pris des mesures pour renforcer la protection des migrants burundais à l’étranger en concluant des accords bilatéraux avec la Royaume d’Arabie Saoudite ».
Sur son compte tweeter, l’ambassadrice des Etats-Unis au Burundi, Mélanie Higgins n’a pas manqué de féliciter le gouvernement et le peuple Burundais sur « la base des efforts globalement croissants démontrés » pour lutter contre la traite des personnes. Et de conclure que « C’est la deuxième avancée consécutive et la preuve de ce que le Burundi et les États-Unis peuvent faire en travaillant ensemble ».
Moïse Nkurunziza