
Selon M. Bakundukomeye, un peuple qui perd sa culture perd son identité
«Coalisons nos forces pour valoriser notre culture»
La culture n’est pas un business, elle est une identité d’un peuple et un héritage qui se transmet de génération en génération. C’est pourquoi les associations culturelles sont des collaborateurs fiables dans la transmission des valeurs socioculturelles de notre patrie.
Pour Christophe Bakundukomeye, membre de l’association culturelle Abagumyabanga, les associations/les clubs culturels devraient être soutenus car ce sont des gardiens et transmetteurs des valeurs culturelles. « Dans notre pays, nous avons plusieurs sortes de danses traditionnelles et des chansons culturelles à base régionale. Dans notre association par exemple, on a des membres en provenance de toutes les régions du pays. Cela nous aide à développer toutes les différentes sortes de danses ou chansons culturelles de notre pays», a-t-il mentionné. Dans les chansons pour les dots, pour les mariages, pour les levées de voile et dans les danses et poèmes traditionnels, nous transmettons directement à nos petits frères et sœurs les valeurs socioculturelles de notre patrie, a-t-il ajouté.
Pour M. Bakundukomeye, les mœurs et cultures devraient être pérennisées par la transmission de génération en génération. « C’est dans cette optique que nous avons mis en place un programme d’encadrement des jeunes sur base de la culture». Plusieurs associations et clubs culturels œuvrant en mairie de Bujumbura rencontrent beaucoup de difficultés car la jeunesse urbaine est influencée par une éducation dispensée en langues étrangères, surtout le Français et les réseaux sociaux. Mais un enseignant dévoué doit toujours atteindre ses objectifs. C’est pourquoi plusieurs jeunes urbains sont maintenant des animateurs dans des activités culturelles, a ajouté M. Bakundukomeye. Ce dernier n’invite toute personne soucieuse d’immortaliser nos mœurs et notre culture, de promouvoir la transmission de la culture de génération en génération de nos valeurs culturelles.
M. Bakundukomeye dit qu’il n’y a pas d’âge de la retraite en culture car, dit-il, cela nous concerne tous en tant qu’un seul peuple.
Léopold Maroha (Stagiaire)