
Le festival Umukozo est prévu en date du 16 octobre 2022, à Bujumbura
Vers la consolidation et la sauvegarde de la culture burundaise
Dans le cadre de la préparation de la 3e édition du festival intitulé «Umukozo Festival» prévu le 16 octobre 2022, à Bujumbura, le club Amagaba en collaboration avec le ministère en charge de la culture, a organisé le mercredi 05 octobre 2022, une conférence. Jean Claude Niyuhire, président du festival a informé que ce dernier organisé sous le thème «Je suis fier d’être Burundais» vise à renforcer, garder et consolider la culture burundaise.
Dans son mot de circonstance, M. Niyuhire a d’abord remercié tous les clubs qui se sont inscrits pour participer, ainsi que les différents partenaires qui se sont investis dans la promotion de la culture au Burundi. S’agissant du nombre de clubs qui participeront dans ce festival, M. Niyuhire a mentionné le club Ihunja, Intatana, Intahemuka, Abagumyabanga, BeneNtare, Nkundabantu, et d’autres.
Concernant les interventions des participants, l’artiste burundais Cédric Bangui, président de la coopérative des musiciens du Burundi, a interpellé le gouvernement du Burundi via le ministère en charge de la culture d’injecter l’argent dans la culture burundaise. Le gouvernement doit faire une plaidoirie auprès de toutes les entreprises et organisations œuvrant au Burundi, afin d’inculquer l’importance et le rôle de la promotion de la culture burundaise dans le développement de notre pays.
C’est aux Burundais seuls de garder et consolider leur culture
Le conseiller du maire de la ville de Bujumbura, chargé des questions sociales et culturelles est, quant lui, revenu sur les récents mauvais comportements qui ont été affichés par certains clubs culturels. Il leur a demandés de ne plus reprendre ce genre de chose, car, c’est aux Burundais seuls de pouvoir garder et consolider leur culture. Il a enfin lancé un appel vibrant au ministère de tutelle d’organiser des séances de sensibilisation à tous les groupes culturels afin d’aider ceux nouvellement créés à ne pas tomber dans les mêmes erreurs, et aussi faire la vulgarisation pour la loi régissant le tambour burundais et autres instruments culturels existants au Burundi.
Les textes et lois y relatifs existent
Quant à Samuel Niyubahwe, directeur général des sports et de la culture au ministère de tutelle, il a d’abord salué ce festival qui vient contribuer à renforcer notre culture.
« Comme il y’a des Burundais qui sous-estiment la culture, et n’acceptent pas d’être appelés des Burundais. Nous voulons que ce festival soit organisé à l’échelle internationale afin de toucher une grande majorité de la population locale et étrangère».
Revenant sur l’existence des textes lois régissant l’exploitation du tambour burundais et autres instruments culturels, M. Niyubahwe a indiqué que tous les textes et lois régissant l’exploitation des instruments culturels burundais existent en général et en particulier le tambour qui est considéré comme le patrimoine international. Il a salué l’organisation du festival Umukozo, par le club Amagaba, tout en leur demandant de former et faire participer d’autres petits clubs en vue d’une participation effective. Il a enfin signalé que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour soutenir et encourager toutes les initiatives visant l’amélioration et la promotion de la culture burundaise.
Avit Ndayiragije
Alvera Ntakarutimana (Stagiaire)