Le secteur agricole peut, conjointement à d‘autres secteurs, accéder à la croissance, réduire la pauvreté et préserver durablement l’environnement. Cela ressort d’un entretien que l’agronome communal de Rutana, Jean Claude Ndayishimiye, a accordé au Journal le Renouveau du Burundi, le samedi 8 février 2025.
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« L’agriculture est un pilier fondamental du développement national, apportant des bénéfices économiques, sociaux et environnementaux et pour maximiser cette contribution. Il est essentiel d’investir dans l’innovation agricole », a indiqué M.Ndayishimiye.
Il fait savoir aussi que l’agriculture contribue au développement en tant qu’activité économique car, il peut alimenter la croissance de l’économie nationale, offrir des opportunités d’investissement et être le moteur des industries apparentées. Il a ajouté que la production agricole est importante pour la sécurité alimentaire car, elle est une source de revenus pour la majorité de la population rurale.
«Le développement agricole peut mener à une meilleure éducation, à des soins de santé améliorés et à une plus grande stabilité sociale», a témoigné Médiatrice Kwizera, agriculteur de la commune Rutana.
« L’agriculture est souvent le plus grand employeur dans le pays en développement car, elle fournit des emplois directs et indirects à des millions de personnes et constitue pour nous une source de revenus contribuant à l’amélioration de nos conditions de vie», a aussi témoigné Serges Cimpaye, un autre agriculteur de la même commune.
L’agriculture, un système efficace pour réduire la famine et la malnutrition
M. Ndayishimiye affirme aussi que l’agriculture constitue un système efficace pour réduire la famine et la malnutrition. Il a ajouté que l’agriculture peut être un outil de protection de l’environnement car, elle peut aider à protèger la biodiversité, préserver les ressources en eau et améliorer la qualité des sols sans toutefois oublier qu’elle peut jouer un rôle prépondérant dans l’autonomisation des femmes, qui sont souvent les principales productrices de nourriture au Burundi.
M. Ndayishimiye a conclu en interpellant l’Etat à soutenir les agriculteurs pour renforcer leur résilience face aux défis tel que le changement climatique.
Mynka Careille Iriho