En présence des partenaires du Burundi, les hauts cadres de l’Etat et les membres du gouvernement, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a procédé au lancement des travaux du forum de deux jours national sur le développement du Burundi, 1ère édition, le jeudi 18 novembre 2021, au palais des congrès de Kigobe. Le but de ce forum de deux jours est de faire la relance et la redynamisation socio-économique du Burundi.
La première édition du forum national sur le développement du Burundi cadre bien avec les ambitions qui sont les nôtres et qui visent à faire sortir progressivement le peuple burundais de la pauvreté et d’accroitre la compétitivité de notre économie. Ce forum vient répondre à notre souci de voir le peuple burundais participer, sans laisser personne derrière, à l’édifice de notre pays. Tels sont les propos du chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, lors du lancement des travaux du forum national sur le développement du Burundi, 1ère édition.
Ce forum, a dit le président Ndayishimiye, est une occasion de passer en revue les politiques et stratégies spécifiques dans différents secteurs, en faire une analyse critique quant à leur mise en œuvre et arrêter des recommandations et pistes de plans d’actions.
Conjuguer les efforts
Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a fait savoir que la conjugaison et la coordination des forces de tous les acteurs de la vie socio-économique permettra de garantir l’accès de tous les citoyens aux ressources du pays et de les rentabiliser pour l’intérêt de tous.
Le président Ndayishimiye a appelé tout dirigeant à la gestion de la chose publique en bon père de famille et à veiller à ce que tout citoyen participe dans la vie socio-économique et recouvre le bien-être qui lui convient. Il n’y a pas d’épines dans nos pieds qui nous empêchent de marcher vers le développement effectif et inclusif. Toutes les ressources nécessaires pour le développement du Burundi sont disponibles par la grâce de Dieu, a-t-il ajouté.
Mauvaises habitudes du passé
Le président Ndayishimiye a indiqué que le défi qui reste devant nous et qui est une entorse au développement, c’est la persévérance dans certains vices et mauvaises habitudes du passé. Certains fonctionnaires, a-t-il ajouté, ont peu de soucis de servir convenablement les citoyens à la base, préférant se bousculer dans les villes en délaissant le monde rural qu’ils méprisent et veulent laisser croupir dans la pauvreté.
Avoir passé plus de cent ans dans l’impasse, sans présager l’avenir pour les citoyens d’un pays, encadrés par des dirigeants insouciants de la gestion du bien commun, est un accident de l’histoire qui a emporté la conscience de beaucoup de générations, a précisé la président Ndayishimiye.
«Nous regrettons tous l’image perdue du Burundi et c’est ce regret qui nous pousse à tout mettre en œuvre pour que notre pays se remette sur les rails, a déclaré le président Ndayishimiye.»
Au cours de la 1ère journée de ce premier forum, plusieurs présentations sur des thématiques variées ont été faites par différents panelistes. Il s’agit notamment des thématiques sur comment booster les exportations des produits agricoles et comment accroitre et améliorer la production agricole burundaise.
Martin Karabagega