La fédération burundaise de Badminton a organisé, du 6 au 8 septembre 2024, au centre professionnel de Kigobe, un championnat national à l’intention de 96 badistes de différentes catégories notamment les minimes, les benjamins, les cadets, les juniors, les seniors et vétérans venus des différentes provinces du pays notamment ceux de Muyinga, Bubanza, Cibitoke et Bujumbura Mairie, mais aussi pour les parabadistes (les badistes vivant avec handicap). L’objectif clé de ce championnat était de détecter les nouveaux talents des badistes burundais afin de les préparer aux jeux olympiques de la jeunesse qui va se dérouler au Dakar en 2026. Des prix ont été décernés pour les trois meilleurs de chaque catégorie.
« Nous avons organisé ce championnat pour maintenir les badistes burundais en forme afin qu’ils puissent être capables de se mesurer aux autres dans les compétitions internationales. Nous tenons à remercier nos partenaires notamment le ministère en charge des sports, le comité national olympique (Cno) et l’ambassade de France au Burundi qui ne cessent de nous soutenir. Dans le cadre du projet PEPS initié par le Cno et sponsorisé par l’Ambassade de France au Burundi, la fédération burundaise a privilégié le volet de la promotion et l’accompagnement des talents des badistes prometteurs afin de les préparer à représenter le pays aux Jeux Olympiques de Dakar 2026 », a indiqué Abed François Ndondo, président de la fédération burundaise de Badminton en demandant au gouvernement du Burundi d’appuyer les activités de la fédération comme il l’a toujours fait. Il a aussi souligné que le rôle des parents dans l’encadrement des enfants est indispensable parce qu’ils leur donnent des autorisations de se présenter aux séances d’entrainements ou aux compétitions ; ils leur achètent les équipements, etc.
Quant à Nicolas Bikorimana, directeur technique national, il a expliqué que le championnat a été organisé à l’intention des badistes burundais selon les catégories d’âge susmentionnées. « Nous avons un projet d’encadrement des jeunes talents prometteurs qui est financé par l’Ambassade de France au Burundi. Il y a un camp d’entrainement d’une semaine qui est prévu au mois de novembre 2024 pour les enfants qui seront plus performants par rapport aux autres. Nous sommes en train de chercher un expert qui pourra venir les former. Des entraineurs aussi vont suivre cette formation et vont continuer à assurer l’encadrement de ces jeunes badistes », a-t-il indiqué.
L’âge et le genre, des critères de sélectionpour les bénéficiaires de la formation
Bikorimana a précisé que pour bénéficier de cette formation, la fédération va chercher les jeunes de moins de 20 ans. Il n’a pas manqué de signaler le critère genre comme un autre critère exigé par la fédération internationale. « En ce qui concerne les prochains Jeux olympiques de la jeunesse prévus à Dakar en 2026, nous avons déjà deux jeunes (un garçon et une fille) qui se préparent pour tenter leurs chances. Ils ont même été au Sénégal pour voir comment les autres évoluent », a-t-il fait savoir en appréciant positivement le niveau des badistes burundais.
Le président de la fédération a clôturé en disant que la fédération vise l’introduction du parabadminton dans les écoles afin d’inspirer les élèves vivants avec handicap à s’intéresser à ce sport. A la fin du championnat, des prix constitués des enveloppes et des médailles ont été décernées aux trois meilleurs badistes de chaque catégorie.
Olivier Nishirimbere