Le gouvernement burundais interpelle toujours la population burundaise à s’investir dans des projets de développement pour atteindre la Vision 2040-2060. La grande majorité de la population jeune est sensée prendre les devants pour atteindre cette vision. Ketty Ange Dusenge est une jeune fille styliste burundaise qui vit en Russie et qui sert d’un bon exemple aux autres jeunes burundais. Elle a créé une marque d’habits qui porte son prénom « Ketange Design» et elle contribue aussi dans la lutte contre le chômage en embauchant d’autres jaunes sans emploi. Elle fabrique des habits à partir des produits « Made in Burundi ».
« Je me suis lancée dans l’entrepreneuriat depuis 2015 mais, c’est en 2016 que j’ai décidé de créer une marque d’habits qui porte mon prénom. Je fabrique des habits à partir des tissus (Made in Burundi) et j’essaie de chercher le marché d’écoulement à l’étranger. Pour produire ces habits, je m’inspire de tout ce que je vois notamment la nature, l’architecture, etc », a indiqué Mlle Dusenge dans un entretien qu’elle a accordé au quotidien Le Renouveau. Elle a affirmé que ce métier de styliste l’aide à réaliser ses projets sans pour autant dépendre de qui que ce soit. Elle a confirmé que ce métier la rend autonome financièrement et lui donne la possibilité de satisfaire ses besoins. Elle rêve de devenir grossiste un jour et être capable de produire plus afin que son entreprise puisse fournir des produits dans différents magasins locaux et étrangers.
Promouvoir les produits « Made in Burundi »
Mlle Dusenge s’est fixé l’objectif de promouvoir les marques « Made in Burundi » en produisant des habits qui ont surtout une touche africaine et en les vendant en Russie (sa résidence actuelle) comme dans d’autres pays mais aussi au Burundi plus précisément au Musée vivant de Bujumbura, bien sûr pour vendre aussi l’image de son pays natal.
Des barrières ne manquent pas
Dans ce métier, des barrières ne manquent pas comme le déplore notre interlocutrice. Elle se heurte souvent au manque des tailleurs capables de finir les commandes à temps. Le moyen de livraison de ces produits constitue aussi une sorte de barrière lorsqu‘il s’agit d’envoyer les commandes à l’étranger. Heureusement, elle s’est engagée dans ce métier parce que c’est sa passion et elle espère qu’elle finira par réussir.
Olivier Nishirimbere