
Le chef de l'Etat accompagné des membres de sa famille a procédé à la récolte des pommes de terre dans son champ
Le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye, accompagné de sa famille, a procédé, le mercredi 24 août 2022, à la récolte de pommes de terre dans son champ mesurant 1 hectare se trouvant sur la colline Mpehe de la zone Bugarama dans la commune et province de Muramvya. Le chef de l’Etat a exhorté la population burundaise à oser cultiver même pendant la saison sèche en irrigant.
Après cette activité de récolte des pommes de terre, le chef de l’Etat burundais a encouragé la population à avoir des jardins potagers dans leurs ménages et à oser cultiver certaines cultures au cours de la saison sèche par l’irrigation. Selon lui, là où il n’y a pas d’eau, les gens devraient la transporter par la tête ou par tout autre moyen en faisant de même comme ceux qui fabriquent des briques pendant la période sèche. « Il est inconcevable que nous puissions avoir des problèmes liés au manque de nourriture alors que, sur plusieurs collines de notre pays, l’ eau coule en abondance ». M. Ndayishimiye a interpellé tout un chacun à faire de son mieux pour cultiver ce qui peut nourrir sa famille pendant au moins une semaine sans recourir au marché.
Les membres de la coopérative Vaso appelés à servir de modèle
Le chef de l’Etat a également demandé aux membres de la coopérative Vaso ( coopérative pour la valorisation du sol ) à servir de modèle en montrant réellement qu’ils sont à l’œuvre pour valoriser le sol burundais à travers l’augmentation de la production agricole et cela, en commençant dans leurs familles. «Dieu a béni les Burundais, nous devons alors travailler car, il bénit les œuvres de nos propres mains. Pour ce faire, nous devons tous nous investir pour que la faim n’ait plus de place dans notre pays », a indiqué le Numéro Un burundais tout en signalant que la paresse doit être combattue au vu de son impact négatif. Il n’a pas manqué de rappeler à la population vivant dans le milieu urbain à s’organiser pour avoir là où mettre des jardins potagers dans leurs ménages au lieu d’y planter uniquement des fleurs.
En plus, selon Ali Kassim, directeur du Bureau provincial de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage de Muramvya (BPEAE), au cours de cette saison sèche, des activités agricoles sont en train d’être réalisées sur différentes collines de ladite circonscription à l’aide de l’irrigation. Les oignons, les petits pois, les choux, les pommes de terre et les fleurs sont, entre autres, les cultures qui y sont cultivées.
Claude Hakizimana