
La pratique de la polygamie est en train de régresser, selon Siméon Bukuru
La commune Makebuko est l’une des 11 communes de la province de Gitega. Siméon Bukuru, secrétaire exécutif permanent (sep) de cette dernière indique que celle-ci est frontalière avec cinq autres communes de la province de Gitega dont Bukirasazi, Gishubi, Gitega, Itaba et Nyarusange. La commune Makebuko est composée de 3 zones et de 29 collines. Les habitants de la commune Makebuko vivent principalement de l’agriculture et de l’élevage, selon le Sep de la commune.
Comme le précise Simon Bukuru, au niveau économique, la commune Makebuko vit essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. Les habitants de la commune Makebuko cultivent particulièrement le maïs, le haricot, les patates douces, le manioc, les pommes de terre, les colocases, etc. Actuellement, ils commencent à s’intéresser à la culture du riz, annonce M. Bukuru avant de signaler que même les autres activités s’exercent dans cette commune comme le commerce des produits Brarudi, le commerce du pain, le commerce des habits, des beignets, etc. La commune dispose des unités de transformations de la production du café à Mwaro Mavuvu des jus et des vins à Rwesero. L’élevage est de type extensif avec une faible dominance d’animaux de race améliorée.
Le sep communal affirme également que la population, surtout les jeunes, a déjà compris l’importance de se regrouper en coopératives et en associations pour augmenter la production. A Makebuko, on y observe 29 coopératives. Il regrette toutefois que la population autochtone reste toujours en arrière en priorisant la poterie.
Makebuko est habitée par toutes les ethniques et catégories sociales
Au niveau social, la commune de Makebuko est habitée par toutes les ethniques et catégories sociales. Au niveau de l’éducation, la commune Makebuko enregistre 29 écoles primaires et secondaires dont 6 Lycées communaux, 23 Ecofo et 2 écoles de métier. Dans le domaine sanitaire, la commune dispose d’un hôpital, 6 centres de santé publics et privés avec tous les services connexes. En outre, il existe dans cette commune un centre de réadaptation et de rééducation des handicapés.
Au niveau de l’hygiène, la commune dispose d’eau potable et des sources aménagées. « La pratique de la polygamie est en train de régresser car, même les couples mariés illégalement sont sensibilisés pour régulariser leur mariage. Les récalcitrants se voient parfois forcés de se séparer » fait savoir M. Bukuru.
Eliane Nduwimana