Une production agricole s’annonce bonne dans cette commune
La saison culturale B se déroule bel et bien en commune Gatara de la province de Kayanza. Cette saison est marquée par des conditions climatiques capricieuses. Selon l’agronome communal de Gatara, Evariste Sindayigaya, une bonne production agricole satisfaisante est attendue impatiemment. Il l’a fait savoir lors d’une interview accordée au journal « Le Renouveau du Burundi», le mercredi 2 avril 2025.
M. Sindayigaya informe que la saison culturale B a débuté au mois de février. Les agriculteurs qui ont reçu à temps les engrais organo-minéraux ont commencé à semer au mi- février 2025 et les autres de certaines zones ont semé dans le mois de mars à cause du retard de la distribution des fertilisants primordiaux.
Il signale que les principales cultures de la saison B à Gatara sont le haricot, la pomme de terre et les légumes contrairement à la saison culturale A qui a été marquée principalement par la culture de maïs sur toutes les collines. « Même s’il y avait la perturbation de la pluie au début de cette saison, dans ces jours-ci, il pleut convenablement, ce qui nous rassure que la production agricole sera abondante », ajoute-t-il.
D’après Romuald Bigirimana, un agriculteur de la commune Gatara, la récolte sera appréciable si cette pluie continue à tomber correctement. « Nous avions la peur de nous lancer dans la saison culturale B car des défis s’observaient de tous les côtés, que ce soit l’insuffisance et le retard des fertilisants ainsi que la perturbation de la pluie. Heureusement, les images de nos cultures nous font espérer que la récolte sera bonne », s’exprime-t-il.
Le retard des intrants peut impacter la saison si rien ne change
M. Bigirimana précise que, personne ne pourrait comparer la saison A et la saison B, mais s’il y a l’amélioration d’accès aux intrants agricoles dont les fertilisants organo-minéraux, la récolte serait satisfaisante dans toutes les saisons et pour tous les agriculteurs. Selon lui, le retard des intrants pourrait impacter la saison si rien n’est changé dans les préparatifs des différentes saisons, ce qui peut, également, entraîner l’insécurité alimentaire dans la région.
Anne Bella Irakoze (Stagiaire)
