Les habitants de la commune Rusamaza ont massivement répondu à l’appel du chef de l’Etat qui les invite à augmenter la production agricole en vue de soutenir la Vision 2040-2060. Ils pratiquent, dans ce cadre, différentes variétés de culture dont le riz. Cette culture qui est, pour cette saison, cultivée dans les champs maraichers est à différents stades de croissance dans différents marais de cette zone. Tenant compte de l’état actuel de ces champs rizicoles, les riziculteurs espèrent une récolte satisfaisante si le climat est favorable.

Rusamaza est l’une des zones de la commune Gihogazi en province de Karusi selon l’ancien découpage administratif. Et selon le nouveau découpage administratif, la localité susévoquée est située dans la commune Shombo de la province de Gitega. Actuellement, les vallées de cette zone sont toutes couvertes de champs rizicoles qui sont a différents stades de croissance. Le constat est que les champs rizicoles situés près des rivières seront, dans quelques semaines, prêts à la récolte. C’est au moment où le riz cultivé dans les champs maraichers non inondables atteignent, ces jours, le niveau de sarclage. Mais, l’état actuel de tous ces champs est admirable ; ce qui donne aux agriculteurs l’espoir d’une bonne récolte. Certains agriculteurs qui se sont adressés à la rédaction du quotidien « Le Renouveau du Burundi» ont exprimé leur sentiment de satisfaction par rapport à l’état de leurs champs rizicoles. Salvator Ndaboroheye qui a un champ situé près de la rivière Ndurumu indique qu’il espère une bonne récolte du riz, parce que la rivière n’a pas encore débordé et que d’ici peu de semaines, il va récolter. «Nous enregistrons une mauvaise récolte si la rivière inonde nos champs. Mais, comme elle n’a pas encore débordé, nous espérons une récolte satisfaisante», explique-t-il. L’espoir de Salvator Ndaboroheje est aussi partagé par Gertrude Baranyitondeye qui a un champ qui est au stade de sarclage. Elle laisse entendre que malgré le soleil qui s’est abattu sur son champ en février, le feuillage actuel laisse espérer une bonne récolte. Elle précise qu’après la fin du sarclage, elle va mettre de l’urée pour stimuler la croissance du riz. « Dans moins de trois mois, le riz que je sarcle, aujourd’hui, sera près à la récolte».
Dans la zone Rusamaza, les activités de sarclage du riz dans les champs maraichers coïncide avec la récolte du riz cultivé sur les collines.
Eric Sabumukama