M.Ndikumasabo indique que la population locale a répondu massivement à cet appel car dans toute la commune, on a planté plusieurs plants d'avocats sur une grande superficie d’hectares (Photo Odette Nijimbere)
Elle a pris le devant dans la plantation d’avocatiers
La commune Butihinda est parmi les communes qui ont pris les devants dans la plantation d’avocatiers avant même l’appel lancé par le chef de l’Etat qui exhorte la promotion des cultures d’exportation y compris les avocatiers. Ces derniers sont plus productifs et exportés en Tanzanie car la commune Butihinda est frontalière avec ce pays. Tels sont les propos de l’administrateur de la commune Butihinda en province de Muyinga, Gilbert Ndikumasabo, dans un entretien a accordé au journal « Le Renouveau du Burundi » le mercredi 9 octobre 2024 depuis Butihinda.
Gilbert Ndikumasabo fait savoir qu’en collaboration avec l’administration à la base, des séances de sensibilisation ont été organisées auprès de la population locale afin que chaque ménage ait au moins cinq arbres d’avocats. La population locale a répondu massivement à cet appel car dans toute cette la commune, on a planté plusieurs plants d’avocats sur une grande superficie.
Ndikumasabo a précisé que les habitants de cette localité ont planté auparavant n’importe quel type d’avocats mais, a-t-il dit, après avoir constaté que les avocats appelés « Ruhere» sont plus productifs et exportés, ils ont changé. Depuis longtemps, les habitants de la commune Butihinda exerce le commerce d’avocats en Tanzanie, car, a-t-il ajouté, les avocats présentent plusieurs opportunités. Il s’agit entre autres de l’entrée des devises, l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et l’industrie cosmétique.
Il a enfin indiqué qu’il faut promouvoir la culture d’avocatiers car ces derniers sont beaucoup productifs sur le sol burundais.
L’un des cultivateurs d’avocats en commune Butihinda Ally Niboye, a précisé que la culture d’avocatier est très importante pour lui car il vend ce produit et gagne de l’argent pour satisfaire ses besoins fondamentaux. La commune quant à elle, bénéficie des recettes qui entrent dans la caisse. Les taxes payées viennent contribuer à la construction des infrastructures publiques.
Odette Nijimbere
