Les membres du Conseil national de la communication (CNC), se réunissent du 29 au 30 mars 2022, à son siège, en assemblée plénière ordinaire. Vestine Nahimana, présidente du CNC a informé que cinq points principaux dont l’analyse des manquements professionnels commis par voie de presse par certains médias seront étudiés et analysés pendant ces deux jours.
Dans son discours d’ouverture, Mme Nahimana, a fait savoir que durant ces deux jours de séance plénière cinq points seront à l’ordre du jour. Il s’agit de faire une lecture et les échanges sur la session ordinaire qui s’est tenue le 9 mars 2022, avant de le valider, de présenter les réalisations successivement du dernier et du premier trimestre pour les années 2021 et 2022, présenter le rapport des activités du CNC pour le second trimestre 2022 ; avant de passer à sa validation et mettre en œuvre à mi-parcours le plan d’action annuel du CNC, pour l’exercice 2021-2022 ainsi que l’analyse des manquements professionnels commis par voie de presse par certains médias au cours de la période sous analyse.
« Nous sommes appelés à être des serviteurs de l’usage responsable, rationnel et équitable de tous les médias dans l’intérêt de la diversité d’opinion, du respect de la loi et des bonnes mœurs burundaises à travers la production médiatique», a souligné Mme Nahimana.
Offrir des programmes qui cadrent avec les besoins des consommateurs
«L’univers médiatique burundais compte actuellement 212 organes de presse toutes catégories confondues avec plus de huit dossiers de demande qui sont en cours d’analyse a dit Mme Nahimana ». Elle a exhorté les responsables de ces média de mettre en avant le professionnalisme matérialisé par le respect de la loi, et surtout offrir des programmes de qualité qui cadrent exactement avec les besoins des consommateurs des produits médiatiques.
Avec cet effectif des médias qui augmentent du jour au lendemain, Mme Nahimana a informé que le service de monitoring accuse des insuffisances au niveau des ressources. Ce qui ne fait pas objet d’un suivi régulier de tous les contenus médiatiques. D’autres difficultés d’ordre technique sont liées aux coupures répétitives du courant électrique, à la connexion internet qui vient et qui part incognito ainsi que l’enregistrement des contenus, a-t-elle précisé. Elle a signalé qu’au cours de cette assemblée, il y’aura aussi l’occasion d’analyser les dossiers des organes de presse sous sanctions afin de pouvoir analyser la mise en application des conditions qui ont été exigées.
Avit Ndayiragije