Depuis le lancement de la campagne « Zéro- déchet » par la Première dame, Angeline Ndayishimiye, les citadins commencent à s’approprier cette campagne. Bien qu’il s’observe encore des déchets surtout en plastiques, les efforts considérables déjà déployés par certains acteurs autorisent tous les espoirs.
En date du 19 mars 2024, la Première dame Angeline Ndayishimiye a officiellement lancé le mouvement « Zéro déchet ». Les cérémonies se sont déroulées en Mairie de Bujumbura, en présence de différents intervenants dans le domaine de l’hygiène et assainissement. A travers son site web, la présidence de la République a indiqué que ce mouvement vise à résoudre le problème de la pollution des espaces publics, des lieux de travail et des foyers. Deux mois après, le constat est que les citadins commencent à se l’ approprier, bien qu’il y ait encore à faire.
Dans cette campagne, en plus de l’administration, certaines organisations humanitaires et entreprises prêchent par l’ exemple. Interrogé à propos, Jean Bosco Ntihinyuzwa, secrétaire provinciale de la Croix-rouge en Mairie de Bujumbura, affirme que cette organisation contribue énormement dans la mise en application de la campagne Zéo déchets. Il illustre cela par des exemples. « Le ramassage des déchets en plastique et le balayage du boulevard du peuple Murundi, sont des actions essentielles qui ont été organisées par les volontaires en commune Ntahangwa lors de la célébration de la journée internationale de la Croix-rouge et du croissant-Rouge, pour maintenir sain environnement. La collecte de ces déchets a permis d’éviter qu’ils ne se retrouvent dans la nature et ne polluent notre écosystème. Le balayage de la route a permis de prévenir l’accumulation de déchets et de maintenir un environnement propre et agréable pour tous ». Dans le cadre de soutenir ce programme et de mener à bon port ce combat, la commune Mukaza a reçu, en date du 24 mai dernnier, 40 poubelles de la part de la banque Commerciale du Burundi (Bancobu)
La Brarudi investit trois milliards
L’entreprise de fabrication des boissons Brarudi procède à la transformation de eaux usées, dans l’optique de protéger l’environnement. « Cette transformation aide également à protéger la faune et la flore », a reconnu la Première dame du Burundi, lors de sa récente visite au sein de cette entreprise.
Selon Cathérine Bucumi, s’exprimant au nom de l’administrateur directeur général , la Brarudi a investi dans les initiatives de protection de l’environnement en y mettant environ de 3 milliards francs burundais par la mise en place de deux stations de traitement des eaux usées à Bujumbura et à Gitega.
Malgré ces efforts fournis, certains citadins disent qu’il y a encore à faire. Ils donnent l’exemple du manque de lieux d’aisance dans les milieux publics, la population qui continue à jeter les plastiques dans la nature et les gens qui se soulagent en l’air libre.
Moïse Nkurunziza