Burundi bwacu festival organise, en collaboration avec Kiki night club, un festival qui va se dérouler du 24 juillet au 1 er août 2021 en mairie de Bujumbura et dans les provinces de Ngozi et Gitega. Les disciplines qui vont être exploitées sont : le basketball, le football, le tennis et la musique.
C’est ce que déclare Alain Didier Ngendakuriyo, représentant du comité de Burundi bwacu festival. Il s’est exprimé lors de notre entretien le 13 juillet 2021. Cet événement a comme objectif de montrer où les autres jeunes en sont dans le développement en général, et le développement du sport et de la culture en particulier, mais aussi motiver les jeunes à avancer dans la vie.
M. Ngendakuriyo, a d’abord précisé que le Burundi bwacu festival est l’initiative de la diaspora qui a pensé à cet événement. « Ce sont les gens qui ont joué au basketball vivant à l’étranger qui se sont réunis pour organiser des compétitions entre les Burundais de la diaspora. Petit à petit, ils ont commencé à inviter les autres ; par exemple la diaspora de la Suède a invité celle de la Belgique ; et puis celle de la France a demandé d’adhérer à ce groupe, celles de la Hollande et de l’Angleterre, de même. Et après, ils se sont convenus d’organiser des tournois. Je me souviens qu’en 2019, il y avait un tournoi qui devait se passer au Canada mais, ce dernier n’a pas pu avoir lieu à cause des restrictions dues à l’apparition de la Covid-19. Au cours de leur rencontre, ils en ont profité pour penser à inviter d’autres personnes. Ils ont contacté les anciens footballeurs comme Abega, Malik Jabir, Musaba, etc et les anciennes stars de la musique dont Bahaga, Africa Nova, Saidi Braza, des DJs comme Lewis, Saido et Chento etc.. pour tenir un concert au cercle hippique le 24 juillet et un méga concert qui se déroulera en province de Ngozi. Ils ont apprécié l’idée. Nous avons demandé des autorisations et Dieu merci nous les avons obtenues. C’est un grand festival qui verra la présence de beaucoup d’invités de marque tant de la diaspora que nationaux», a expliqué M. Ngendakuriyo.
Trois matchs de basketball à Bujumbura et un autre à Gitega
Pour le basketball, M. Ngendakuriyo fait savoir qu’il y aura trois matchs. Le premier match opposera deux sélections c’et- à-dire l’équipe Vera Humuriza (Capitaine de l’équipe Les Gazelles) qui va jouer contre l’équipe Passy Bucumi (Capitaine de l’équipe Gladiators ; ex- Berco star). Le deuxième match opposera la Diaspora team à la Home Team et le troisième match sera le « All star » qui opposera les meilleurs joueurs de l’équipe Jean Hakizimana (Capitaine du club Dynamo) à ceux de l’équipe Elvis Hakizimana dit Gafyisi (Capitaine du club Urunani). Ces trois matchs vont de dérouler le 24 juillet sur le terrain du Département des sports. Les matchs de football et de tennis aussi vont se dérouler le même jour à l’Entente sportive et au stade Intwari. Un autre match de basket va se dérouler à Gitega sur le terrain de basketball de Musinzira, le 31 juillet 2021.
Un impact positif sur le sport
Il a jouté que les dividendes issues de ces matchs vont être gérées de façon à ce que les joueurs rentrent très satisfaits. Il a indiqué que ces matchs ont comme objectif de montrer là, où les autres en sont dans le développement, comment ils sont parvenus à franchir un pas, comment les jeunes peuvent travailler pour faire encore mieux et avancer dans la vie au lieu d’emprunter la voie des rigalas ou de se lancer dans d’autres actes ignobles. « La diaspora sera constituée aussi par des stars qui jouent dans des divisions en Europe et au Moyen-Orient. Ce sera une opportunité pour nouer des relations avec les équipes burundaises voire trouver des sponsors. Parmi ces joueurs évoluant à l’étranger, il pourra y avoir ceux qui vont jouer pour l’équipe nationale.»
Créer un esprit patriotique
M.Ngendakuriyo a fait savoir que le 1 er août, les gens vont retourner à Bujumbura pour aborder des sujets de développement du pays. « On va évaluer ensemble la part de la diaspora dans le développement économique du pays, les projets pilotes à financer. Pour cela , nous sommes déjà en contact avec les gens de l’Agence de la promotion des investissements (Api). Il y aura aussi des ateliers de formation où la diaspora aura le moment de poser des questions pour savoir dans quels domaines ils peuvent investir et amener des devises au pays », a-t-il conclu.
Olivier Nishirimbere