Avec l’appui de l’Onu femmes, l’Institution de l’Ombudsman de la république du Burundi organise, du 14 au 17 novembre 2023, dans la commune Mugongomanga en province de Bujumbura, un atelier de formation des femmes leaders sur la planification et la budgétisation sensibles au genre ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre des projets. Il a été rehaussé par Aimée Laurentine Kanyana, Ombudsman burundais.
Dans son discours d’ouverture, l’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a encouragé les femmes leaders invitées à cet atelier en vue de promouvoir le développement de la femme burundaise. Elle a indiqué que les activités organisées par l’institution de l’ombudsman sur le renforcement des capacités des femmes leaders ont pour objectif de contribuer au développement durable du Burundi comme l’a recommandé le président de la République, Evariste Ndayishimiye, à tout Burundais.
Les Burundais et étrangers résidant au Burundi doivent donc s’atteler au travail pour accélérer l’atteinte de la vision d’émergence et de développement du Burundi. Pour réussir cette vision, l’ombudsman burundais a fait savoir que les femmes doivent jouer un grand rôle. En effet, a-t-elle expliqué, au Burundi, l’effectif des femmes est très élevé à tel point qu’elles peuvent apporter une grande contribution dans l’augmentation de la production nationale. En outre, a-t-elle poursuivi, c’est la femme qui est la plus impliquée dans l’éducation de l’enfant en restant un grand moment à son côté, depuis sa naissance jusqu’à sa maturité. Les femmes devraient donc, selon elle, ne ménager aucun effort pour que leurs enfants soient de futurs leaders du pays, en matière de développement. Le Burundi a donc besoin de cette masse de la population si importante pour se développer.
Ainsi, elle a interpellé toutes les femmes à servir de modèles dans l’appropriation de la vision d’un Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060. Bien que les femmes soient représentées dans les organes de prise de décisions, Mme Kanyana a interpellé toutes les femmes à manifester davantage ce dont elles sont capables, à accélérer le développement du Burundi et à maintenir la paix et la sécurité, ce qui leur permettra d’accéder aux autres opportunités qui leur permettront de mieux participer dans l’organisation du pays.
Avoir plus de capacités intellectuelles
S’agissant de l’apport des femmes dans le développement du pays, Mme Kanyana a indiqué que celles-ci doivent se doter des capacités intellectuelles, d’un savoir-faire. C’est cette raison que l’institution de l’ombudsman affirme qu’elles font pour renforcer les capacités des femmes sur la conception et la réalisation des projets. De cette manière, a-t-elle souligné, la femme burundaise pourra se doter d’un savoir et d’un savoir-faire lui permettant de se développer et de développer le pays. Etant donné que les autres femmes du pays ont besoin de telles connaissances en rapport avec la planification et la budgétisation, l’élaboration et la mise en œuvre des projets, Mme Kanyana a invité les femmes bénéficiaires de cette formation à suivre avec intérêt la matière qui leur est prévue. De cette manière, elles pourront à leur tour, enseigner les autres femmes de leurs circonscriptions.
Tharcisse Sibonkomezi