L’Agence de régulation et de contrôle des assurances (ARCA) a contribué au développement du secteur des assurances du Burundi en rendant obligatoires certaines assurances indispensables jusque là facultatives. Ceci ressort d’un entretien avec Eliane Ineza, directeur commercial de Serenity Insurance Company, une société opérant en assurances générales (non vie).
Mme Ineza a indiqué que l’assurance est un contrat de confiance entre l’assureur et l’assuré (son client). Elle a expliqué qu’il s’agit d’une relation dans laquelle, moyennant un montant payé par le client (prime), l’assureur promet de l’assister en cas de survenance d’un accident ou tout autre événement aléatoire pour lequel le client a payé. Mme Ineza a souligné que nul ne saurait être en mesure de gérer tout seul les aléas de la vie notamment le décès, l’incendie de sa résidence, le vol de son stock, la perte de son capital ou investissement, la démolition de son chantier, etc. D’où, a-t-elle dit, l’intérêt de souscrire une police d’assurance. L’assurance est donc, a-t-elle poursuivi, le transfert d’un risque du client à l’assureur, étant entendu que celui-ci est l’entité professionnelle de gestion des risques.
Tout est assurable
Selon Mme Ineza, tout est assurable tant qu’il y a un intérêt. De l’individu, qui assure son véhicule, à l’industriel qui assure ses équipements, le jeune employé qui prépare sa retraite, a-t-elle souligné, l’assurance est une affaire de tous.
Mme Ineza a indiqué qu’on envisage de rendre le processus d’indemnisation le moins contraignant possible en privilégiant l’amiable. Offrir beaucoup plus de services, a-t-elle expliqué, devenir un conseiller de son client, telle doit être la caractéristique de toute compagnie qui se veut responsable dans la perspective de préserver la confiance de ses clients et redorer l’image de l’assureur sur le marché burundais.
Donathe Ndayisenga