Le deuxième Vice-président du Sénat, Fabrice Nkurunziza est rentré d’une mission de travail effectuée à Erevan en République d’Arménie, du 12 au 14 septembre 2024. Il était allé participer à la dixième conférence des jeunes parlementaires de l’UIP qui avait pour thème: « Eviter les générations perdues ; préserver en toute circonstance l’éducation de qualité et l’emploi décent pour les jeunes».
Au cours de cette conférence, M..Nkurunziza a fait savoir qu’ils ont tous constaté que parmi les principaux obstacles à la réalisation des objectifs d’éducation de qualité et d’emploi décent pour les jeunes, les guerres, les pandémies et les changements climatiques occupent une place prépondérante: « Par exemple, la Covid-19 a affecté, elle seule, 1,5 milliards de jeunes dans le monde. Et, on estime que d’ici 2050, environ 1 milliard d’individus pourraient être touchés par les changements climatiques si rien n’est fait pour prévenir », a-t-il précisé.
M. Nkurunziza a ajouté qu’afin de préserver une éducation de qualité et l’emploi pour les jeunes de façon durable, même en période de crises, les participants à la conférence préconisent notamment l’augmentation des budgets nationaux alloués à l’éducation, à la formation et aux programmes d’autonomisation socio-économique des jeunes qui intègrent aussi les réfugiés et les déplacés de crises.
Au cours de cette conférence, explique-t-il, chaque délégation a eu l’opportunité de présenter l’état des lieux de la réalisation des 4e et 8e piliers des ODD à l’horizon 2030 en ce qui concerne l’amélioration de la qualité de l’éducation et l’emploi pour les jeunes.
Un pas remarquable franchi par le Burundi
Le deuxième Vice-président du Sénat a signalé que concernant le Burundi, il a eu l’occasion de parler des retombées positives des nombreuses initiatives du Gouvernement du Burundi. Il a cité notamment le programme d’autonomisation économiqueet d’emploi pour les Jeunes (Paeej), la Banque d’Investissement pour les Jeunes (Bije), l’Agence burundaise d’emploi pour les jeunes (Abej) ainsi que le mouvement des coopératives collinaires à travers tout le pays, Sangwe.
De ce fait, il reste confiant que ladite conférence a été bénéfique pour le Burundi car, elle lui a permis de partager les expériences nationales sur un thème aussi pertinent qu’est « l’éducation et l’emploi pour les jeunes». Nous avons appris les uns des autres. Il a enfin indiqué qu’en comparaison avec d’autres pays, il a constaté que le Burundi est sur le droit chemin et le pas déjà franchi est très encourageant.
Rose Mpekerimana