
L'ex Première dame de la République unie de Tanzanie Salma Kikwete a pris part à ce forum
La deuxième journée du troisième Forum national de haut niveau des femmes leaders s’est poursuivie le mardi 11 octobre 2022, avec des sessions beaucoup plus techniques, des échanges, débats et panels. Cette journée était marquée par la présence de la Première dame du Nigéria Aisha Buhari et sa consœur Angéline Ndayishimiye, ainsi qu’une délégation de la Guinée Equatoriale conduite par la ministre des Affaires sociales.
Les deux Premières dames ainsi que l’ex Première dame de la République unie de Tanzanie ont suivi deux panels dont l’un sur la transformation des systèmes alimentaires pour les rendre plus sains, nutritionnels, abordables, durables et résilients. Il s’agit d’un système complexe qui nécessite l’intervention de toutes les parties prenantes.
Cela a été une occasion pour Dr Ogala du Nigéria de partager l’expérience de son pays en matière de nutrition tout en précisant que l’Office de la Première dame au Nigéria a un programme de cantines scolaires qui donne gratuitement de la nourriture aux élèves du primaire et du secondaire. L’autre initiative concerne l’éducation sur la bonne nutrition au niveau de l’école secondaire.
Minimiser les décès néonatals
La première présentation était axée sur l’accélération de la réduction de la morbi-mortalité maternelle, néonatale et infantile. Dans son exposé, Dr Ananie Ndacayisaba, directeur du programme national de santé de la reproduction (PNSR) a indiqué que la femme doit faire quatre consultations comme recommandé par les directives nationales et celles de l’OMS pour un bon suivi de la santé de la mère et de l’enfant.
« Nous devons faire le suivi de la grossesse, de la femme enceinte pour arriver à minimiser ces décès néonatales maternels et infantiles Il y a eu une progression dans le cadre de l’accouchement en milieux de soins car en 2010, les chiffres étaient à 59, 9 % et en 2021, les chiffres étaient 86, 4% », a-t-il expliqué.
Par rapport à l’utilisation des méthodes de planification modernes, le Burundi a connu une évolution dans la mesure où en 2013, les utilisatrices étaient au nombre de 16 000 tandis qu’en 2021, elles sont arrivées à 204 334. Nous projetons toujours avancer de façon exponentielle avec tous les efforts qui sont en train d’être faits pour arriver à cette cible. Il y a eu une réduction de la mortalité maternelle.
Hémorragie et pré-éclampsie, deux causes principales
Pour Dr Ndacayisaba, deux causes sont à l’origine des décès maternels et néonatals. Il s’agit de l’hémorragie et de la pré-éclampsie. L’urgence est de se rendre à la structure des soins. Pour cela, le ministère de tutelle est en train d’élaborer, des directives pour guider les prestataires de soins.
L’importance c’est la planification familiale qui sauve la vie des mères, des enfants mais aussi, elle aide dans l’autonomisation des femmes. Bien plus, la maternité à moindre risque reste une priorité du gouvernement et les efforts sont encore à consentir. Pour cela, nous devons conjuguer les efforts pour relever ce défi, a conclu le directeur du PNSR.
Quant à la deuxième présentation, elle était axée sur la promotion de la santé et de la nutrition des enfants en âge scolaire et des adolescents. Aussi, il a été organisé un panel sur la transformation des systèmes alimentaires pour les rendre plus sains, nutritionnels, abordables, durables et résilients.
Yvette Irambona