En présence des représentants du ministère ayant la coopération dans ses attributions et ceux du ministère en charge de l’éducation, l’ambassadrice d’Algérie au Burundi Sabah Fedel a procédé, dans la soirée de mercredi 26 novembre 2025 au lancement officiel des activités de l’Association des anciens étudiants burundais en Algérie (Aeba). Mme Fedel a laissé entendre que cette association constitue une passerelle humaine entre le Burundi et l’Algérie et une plate-forme structurée pour la valorisation des compétences acquises en Algérie au service du développement burundais ».

« Cet évènement est plus qu’un simple lancement d’une association, il est la célébration d’une amitié profonde et d’une vision commune pour l’avenir de nos deux pays », a fait savoir la diplomate. Et d’ajouter que cette tradition de soutien ne date pas d’hier, car les premiers étudiants bénéficiaires des bourses algériennes remonte à plus de 50 ans. « Ces bourses ont permis à des générations de jeunes burundais de se former dans nos universités, grandes écoles et instituts spécialisés. Cette tradition de soutien qui puise ses racines dans les idéaux de l’indépendance et du panafricanisme continue à ce jour, car pas moins de 160 étudiants burundais suivent actuellement leurs études dans domaines allant de la médecine aux Sciences économiques en passant par l’ingéniorat dans plusieurs filières », a-t-elle cimenté.
Un pont humain entre Alger et Bujumbura
S’adressant aux anciens étudiants burundais en Algérie, Sabah Fedel leur a rappelé le rôle qu’ils doivent jouer dans la consolidation des relations bilatérales. « Vous êtes la preuve vivante de l’amitié et de la vitalité des relations entre l’Algérie et le Burundi et votre rôle en tant que pont humain entre Alger et Bujumbura est de renforcer davantage les relations bilatérales au-delà du cadre gouvernemental par des actions culturelles, sociales et économiques.
Le président de l’Aeba Léonce Ngabo, quant à lui, révélé certains avantages de cette association. Il s’agit notamment d’initier et de soutenir des projets de développement communautaire et servir de cadre d’échange et de partenariat. L’autre atout est l’accompagnement de l’insertion socioprofessionnelle des membres au Burundi à travers des projets innovants et des activités génératrices de revenus.
Moïse Nkurunziza
