
Le président de la fédération burundaise de Wu Shu demande au ministère en charge de la jeunesse de soutenir les activités de ladite fédération pour que les athlètes burundais puissent trouver une occasion de défendre les couleurs natioanles. (Photo: Olivier Nishirembere)
La fédération burundaise de Wu Shu a tenu le mardi 11 mars 2025, une conférence de presse à Bujumbura pour informer aux amateurs du sport en général et aux amateurs du Kickboxing en particulier sur l’organisation de la finale de la première édition du championnat du Kickboxing prévue le vendredi 14 mars 2025 au terrain du Parquet.
« Nous avons voulu mettre au courant des amateurs du sport en général et aux amateurs du Kickboxing en particulier qu’il y a un événement très intéressant qui va avoir lieu très bientôt. Il s’agit de la finale du championnat de Kickboxing qui va se dérouler le vendredi 14 mars 2025 au terrain du Parquet à partir de 14 h. C’est un événement qui va épater beaucoup de spectateurs parce que nous l’avons préparé pendant beaucoup d’années», a informé Yves Ntirenganya, président de la fédération burundaise de Wu Shu.
Il a expliqué que le Kickboxing est le berceau de tous les arts martiaux parce qu’il rassemble beaucoup de disciplines notamment le Kung Fu, le Judo, le karaté et autres. « Le Kickboxing a été récemment initié au Burundi avec l’agrément de la fédération en 2017, mais pratiquement, il n’est pas du tout nouveau au Burundi. Nous avons mené beaucoup d’activités rentrant dans le cadre de la promotion de ce sport dont la participation dans des compétitions internationales ou de formations. Aujourd’hui, nous jugeons bon de tenir cette conférence de presse pour informer le public sportif via les medias ce que nous sommes en train de faire », a-t-il expliqué.
Professionnaliser ce sport, une perspective d’avenir
Parmi les perspectives d’avenir de la fédération, M. Ntirenganya a indiqué qu’ils ont l’ambition de professionnaliser ce sport. « Nous sommes convaincus que le sport peut faire vivre beaucoup de familles vu ce qui se fait dans les autres pays. Nous demandons au gouvernement à travers le ministère en charge des sports et des partenaires, de nous appuyer notamment en nous facilitant la tache lors de la participation dans des compétitions internationales. Si on participe à une compétition internationale, c’est une bonne occasion pour défendre les couleurs nationales », a-t-il conclu en garantissant que la fédération possède des équipements adaptés à ce jeu pour protéger les athlètes.
Olivier Nishirimbere