
"Les livres un pouvoir unique de transformer nos vies de multiples façons " ( Photo: Elie Niyoyitungira/ Stagiaire)
Les natifs de la colline Busaga en commune Burambi se sont mis ensemble pour résoudre le problème de l’insuffisance des livres qui se manifeste à l’Ecole fondamentale de Busaga. L’activité a été réalisée, le 8 mars 2025 dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des femmes afin d’éveiller les jeunes filles de cette école à poursuivre courageusement leurs études. Cela ressort d’un entretien que le directeur de ladite école, Philippe Ndayizigiye et la représentante de ces natifs, Yolande Nintunze ont accordé au journal « Le Renouveau du Burundi », le lundi le 10 mars 2025.
Philippe Ndayizigiye, le directeur de l’Ecofo Busaga explique comment il a procédé pour arriver à la collecte des livres. «Après avoir constaté la carence de livres à mon école, j’ai pris la décision de contacter certains natifs de notre colline. Comme ils sont intellectuels et connaissent l’importance du livre, ils ont apprécié l’idée et ont répondu rapidement à notre demande en nous donnant deux cents livres du quatrième cycle qui sont au nombre de deux cents », dit-il.
Se soucier de l’avenir des enfants
Quant à la représentante des natifs de cette colline de Busaga, Yolande Nintunze elle commence d’abord à rappeler les bienfaits du livre. « Les livres sont bien plus que de simples objets. Ils sont des portes ouvertes sur l’imagination, la connaissance et l’émotion. Ils enrichissent nos vies, nous aident à grandir et nous connectent avec le monde qui nous entoure», dit-elle pour expliquer pour quoi les natifs ont vite compris le message de sensibilisation du directeur.
« Donner des livres aux adolescents, c’est investir dans leur avenir et leur offrir les outils nécessaires pour devenir des adultes épanouis, cultivés et ouverts sur le monde », ajoute-elle. Selon elle ces natifs ont soucient de l’avenir des jeunes de cette colline. C’est pour cette raison, qu’ils ont pris les devants en distribuant ces livres dans le but de les encadrer et préparer leur avenir.
De là alors, ils se sont consultés et chacun contribuait en ce qu’il pouvait avoir. Ils ont reçu 200 livres qu’ils ont donnés à cette école.
Ils interpellent les natifs des autres communes ou collines à penser toujours au développement de leur commune ou colline parce que si chaque développe son propre territoire, tout le pays sera développé.
Elie Niyoyitungira (stagiaire)