A la troisième journée de la prière nationale d’action de grâce organisée par la famille présidentielle ce lundi 30 décembre 2024 sur le terrain de l’Ecole technique secondaire (ETS) de Kamenge, la prière est agrémentée par différents chants de louange à Dieu. Le thème de cette prière est tiré du livre d’Exode 18 un passage qui montre la collaboration qui doit exister entre les leaders et leurs dirigés.
Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye a indiqué que dernièrement, il a fait un tour de tout le pays. Il a constaté que les cultures sont en bon état. Pour ce faire, il a indiqué que les Burundais ont mille et une raisons de louer le Seigneur grâce au beau pays qu’Il leur a été donné. Il les a invités à continuer à implorer Dieu pour multiplier les bénédictions sur le Burundi.
Dans ses enseignements, l’apôtre Kevin Sibomana s’est basé sur ledit passage et a déclaré qu’il parle de la vision de Dieu. Celle-ci est passée par le prophète Moïse en lui montrant comment il doit diriger le pays. Par ce même passage, l’apôtre Sibomana précise que Dieu a donné aux Burundais une vision d’un Burundi émergeant en 2040 et développé en 2060 à travers le président de la République, Evariste Ndayishimiye.
Respecter les dirigeants
Le chef de l’Etat doit avoir ceux qui l’aident pour diriger le pays. Selon toujours le passage ci-haut cité, ces personnes doivent avoir différentes qualités. Il a cité entre autres ceux qui sont techniquement capables, honnêtes et qui ont l’amour envers autrui. Ceux qui sont flexibles, accessibles et simples. « Je prie pour que nos dirigeants soient remplis d’amour et se mettent dans la place d’autrui lorsqu’ils prennent une décision. J’implore le Seigneur pour que nos leaders soient accessibles et simples », mentionne-t-il.
En outre, il a demandé aux dirigeants de rester toujours flexibles pour un bon fonctionnement du pays. « Un leader reste une personne faillible comme les autres. Pour ce faire, il peut tomber dans l’erreur. Mais, l’essentiel est qu’il soit flexible en écoutant les suggestions de ses dirigés. Cependant, ceux-ci ne devraient pas critiquer ce leader qui peut se tromper dans ses décisions. Plutôt, il faut l’approcher et lui proposer différentes solutions pour changer les décisions prises.
L’apôtre Sibomana a rappelé que diriger tout un pays n’est pas une chose facile. Ainsi, a-t-il conclu, il a demandé toute la population de respecter ses dirigeants en mettant en œuvre la vision du pays dans le but de le développer.
Rose Mpekerimana