
Le Burundi a besoin des jeunes qui ont des connaissances avérées, des jeunes visionnaires, créatifs pour pouvoir contribuer significativement à la réalisation de la Vision d’un Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060, a indiqué Aimé Pascal Nduwimana, représentant légal de Mac Burundi (Ministère africain de compassion) lors de ses enseignements à l’endroit des jeunes, le mardi 31 décembre 2024. C’était dans le cadre de la quatrième journée de la prière nationale d’action de grâce qui s’est déroulée au terrain de l’ETS Kamenge.
Aimé Pascal Nduwimana, dans ses enseignements, a fait savoir que les jeunes sont capables de créer des changements positifs dans le pays. Ils doivent savoir que leur force provient de Dieu. C’est Lui qui les fortifie. En s’adressant aux jeunes, M. Nduwimana est revenu sur l’histoire de Joseph et Esther, tirée de la Bible, deux personnes qui ont bravé des moments difficiles, mais qui ont aussi connu des moments de succès grâce à leur persévérance et bonne conduite.
Le représentant de Mac Burundi a indiqué que les jeunes doivent user de leurs capacités dont les connaissances acquises ou d’autres compétences pour contribuer, de façon significative, à la création des solutions aux différents problèmes du pays. « Nous avons besoin des jeunes créatifs, visionnaires en vue de pouvoir réaliser la Vision 2040-2060 », a-t-il laissé entendre.
Travailler sur son rêve
M. Nduwimana a également précisé que ce sont des jeunes d’aujourd’hui qui seront actifs et leaders du pays dans la période de 2040 et 2060. Pour ce faire, ils doivent commencer dès aujourd’hui à réfléchir sur leur avenir, et surtout, à chacun de travailler sur son rêve. A titre d’exemple, a-t-il mentionné, pour ceux qui rêvent d’être des ingénieurs dans un domaine quelconque, des commerçants, des leaders, etc., ils doivent s’y investir activement en vue d’acquérir des compétences nécessaires en la matière pour qu’à un moment donné, ils puissent apporter leur contribution considérable.
En plus, la sauvegarde de la culture burundaise doit également être de mise. La vision nationale 2040-2060 nécessite des jeunes compétents, ayant de bonnes valeurs culturelles, a-t-il souligné.
M. Nduwimana n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux jeunes au moment où l’année 2025 connaîtra des échéances électorales. Il leur a conseillé d’être vigilants afin d’éviter des détracteurs, en leur rappelant que c’est la ville de Bujumbura et en particulier les jeunes qui ont subi des conséquences de la crise de 2015. A cet effet, il les a appelés à répondre massivement aux élections prévues au cours de l’année 2025.
Claude Hakizimana