Du 16 au 19 juillet 2024, à Accra, la capitale ghanéenne, se sont déroulées les cérémonies marquant la célébration du 20e anniversaire du Conseil économique social et culturelle (Ecosocc). Il s’agit d’un organe consultatif de l’Union africaine dont le siège est établi à Lusaka en Zambie. A cette occasion, Floride Ndakoraniwe, qui avait représenté l’ Association burundaise pour le Bien-être familial (Abubef), a été élue présidente du groupe Santé et affaires sociales.
« armi les activités du 20e anniversaire de l’Ecosocc-UA figurent la signature du protocole d’accord entre Ecosocc-UA et le l’Ecosocc-UE, un dîner de gala rehaussé par la présence du président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faky Mahamat et un forum citoyen Ecosocc 2024 sur la démocratie et la résilience institutionnelle », a rapporté Mme Ndakoraniwe qui s’entretenait avec la rédaction du Renouveau, le mardi 30 juillet 2024.
En effet, poursuit notre interlocutrice, ledit protocole signé constitue une manifestation de la vision commune pour un avenir durable et prospère pour les continents africain et européen.
En outre, précise Mme Ndakoraniwe, ledit protocole repose sur des objectifs communs notamment la promotion du développement économique et social et le renforcement du rôle de la société civile dans la réalisation de ces objectifs.
Grâce à ce partenariat, ajoute-t-elle, nous pourront renforcer des expertises, travailler ensemble pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations unies et ceux de l’agenda 2063 de l’UA.
Quant au forum Citoyen 2024 qui s’est déroulé en différents groupes sectoriels du 18 au 19 juillet 2024, sous le thème démocratie et résilience institutionnelle, il s’est articulé sur l’avenir de la paix, de la démocratie et du développement en Afrique, l’état des institutions en Afrique, le flux financier illicite et l’impact technologique sur la démocratie et la résilience sanitaire en Afrique. A chaque groupe correspond un des sous thèmes à développer, et Mme Ndakoraniwe a été honorée de présider le groupe sur la démocratie et la résilience sanitaire en Afrique.
Se préparer à d’autres pandémies
Au cours des travaux de ce groupe, il a été trouvé que la pandémie de Covid-19 des pays et de la société civile à cause de la faiblesse des systèmes de santé en Afrique.
Ainsi, les pays ont été invités à se préparer à d’autres pandémies qui pourraient apparaitre en mettant les priorités sur des soins de santé primaires de qualité, en apprêtant un personnel de santé bien formé, en améliorant les systèmes d’immunisation. A cela s’ajoute un équipement de qualité ainsi que l’usage de l’intelligence artificielle.
Au terme des travaux de ce groupe, conclut notre source, il a été recommandé de numériser les informations sanitaires, d’équiper et former les ressources humaines, de sécuriser les informations sanitaires et d’améliorer le leadership. Ledit groupe a également recommandé de mettre le patient au centre de tout ce que l’on fait c’est-à-dire être bien reçu, recevoir ce dont il a besoin, sans oublier le système d’assistance qui doit être adapté à chaque citoyen.
Par la dernière recommandation invite les pays africains à élaborer leurs stratégies en rapport avec l’utilisation de l’intelligence artificielle en s’inspirant du modèle de certains pays avancés en la matière notamment le Kenya.
Vous saurez qu’à l’Ecosocc-UA, chaque pays est représenté par deux associations de la société civile.
Pour sa part, le Burundi a été représenté par l’Abubef et l’Association pour une jeunesse africaine progressiste (Ajap).
Jean Etienne Ndayizigiye