
Le comité mis en place est prié de pousser tous les membres de la diaspora burundaise des quatre coins du monde à s’unir pour la mise en œuvre de la vision 2040-2060 (Photo Donathe Ndayisenga)
Le secrétaire permanent au sein du ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement, Ferdinand Bashikako a procédé, le jeudi 1er août 2024, à la clôture de la huitième édition de la semaine dédiée à la diaspora. Cela a été une occasion d’effectuer une excursion au siège de la société Imena de Kayanza et de formuler quelques recommandations.
Dans le cadre de la clôture de la semaine de la diaspora organisée par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement, les membres de la diaspora burundaise ont effectué une excursion dans la province de Kayanza, au siège de la société Imena produisant les jus et liqueurs locaux.
Selon le directeur général, Anicet Ndoricimpa, cette société a déjà un impact socio-économique car elle emploie des travailleurs. Il demande à la diaspora burundaise d’aller vanter la qualité des produits transformés localement afin de recevoir en contre partie les devises.
D’ occasion de cérémonies de clôture, le secrétaire permanent au ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement, Ferdinand Bashikako a rappelé à la diaspora de tenir en considération les conseils du chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye d’être des patriotes, de se joindre aux autres natifs pour contribuer à atteindre la vision 2040-2060. Ferdinand Bashikako leur a demandé de surpasser les défis rencontrés, de s’unir et venir investir au Burundi car, l’union fait la force.
Penser aux industries, une des recommandations
Au cours de ces cérémonies, des recommandations issues des journées de travail ont été formulées à l’endroit du chef de l’Etat, du gouvernement et des services publics, du ministère sous tutelle de la diaspora burundaise, de la diaspora elle- même et des Burundais en général. C’est notamment vendre l’image du Burundi afin d’inciter les investisseurs, penser aux industries lumières. D’autres recommandations sont, entre autres, faciliter les interventions de la diaspora burundaise au développement durable, exonérer ses matériels importés pour la construction des infrastructures, les accorder régulièrement des audiences, travailler en étroite collaboration avec les secteurs privé et public, promouvoir la justice et la sécurité , mettre la personne qu’il faut à la place qu’il faut pour les postes de responsabilité, renforcer le domaine informatique, protéger les ressortissants burundais, travailler assidûment et arrêter de compter toujours sur les appuis externes, etc.
Donathe Ndayisenga